Le mois de Ramadan m'a enseigné

#Ramadan_m’a enseigné

1) L’adoration au cours du jeûne est une pratique aisée, car c’est un moment où les portes du Paradis s’ouvrent grandement, appelant les serviteurs : « Venez à moi, car je languis de votre arrivée ». Des hôtes d’honneur se préparent à vous accueillir, et le Paradis, paré de ses plus beaux atours, exulte de joie dans l’attente de votre venue. Pendant ce temps, le croissant de lune du mois de Ramadan annonce la fermeture des portes de l’Enfer. Allah, exalté soit-Il, accorde Sa grâce aux jeûneurs en faisant enchaîner les démons afin qu’ils ne s’insinuent pas dans leurs vies et corrompent leur jeûne. Que pourriez-vous désirer de plus que cela ?!

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2) S’il fallait comparer les mois de l’année à des étoiles, alors Ramadan serait un soleil flamboyant, qui, dans sa course, brûle les péchés par ses flammes ardentes. Illuminant les cœurs, en y faisant fleurir de magnifiques jardins et de fructueuses provisions. La clarté que ses rayons diffusent fait croître les bonnes actions, et la chaleur qui émane de sa présence réchauffe l’âme, apportant repos au corps. Il est semblable à une perle dont la beauté éblouit les regards, incitant les mains des hommes à s’y tendre pour s’en emparer.

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3) Quelle meilleure provision que celle de la piété, la plus bénéfique d’entre toutes. Car les provisions ne sont pas toutes profitables : certaines sont meurtrières, blessantes ou peuvent porter préjudice. Tandis que le jeûne est un paradis agit comme un bouclier et une protection. Lorsque sa table est dressée, chargée des mets les plus exquis, mets-toi à l’œuvre, goûte à tout ce qu’elle offre chaque jour en couleurs, brises porteuses de bénédictions et de dons. Ainsi, tu profiteras pleinement de ses réjouissances et atteindras le rivage de la piété, comme Allah, exalté soit-Il, Le souhaite : « Ainsi atteindrez-vous la piété » (Coran 2/179)

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4) La volonté est un don divin, une merveille de l’âme humaine façonnée par Allah, exalté soit-Il. Le jeûne me dévoile l’étonnant secret de la volonté et m’enseigne à l’exploiter pour le bien individuel et collectif, tout en m’écartant volontairement du mal, qu’il soit personnel ou général. Les meilleurs d’entre les hommes sont les plus utiles à leurs semblables.

J’ai contemplé les secrets les plus sublimes, et ils sont ceux de ma création.

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5) Le jeûne du corps, qui est l’abstinence de nourriture et de boisson, est en réalité une préparation psychologique à un jeûne bien plus important : celui de l’âme, la sevrant de toutes les turpitudes, en particulier du mensonge et du faux témoignage. Quelle pertinence de le prendre en grande considération, à notre époque où la plupart des médias déforment l’image des prêcheurs divins en utilisant le mensonge et la calomnie, en leur attribuant d’infâmes attributs, pendant que des individus insignifiants, essayant de saper les fondements de la religion aux yeux des gens sont mis sur des piédestaux.

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6) La possibilité de se hisser au-dessus du rang des animaux dénués de raison est une vertu offerte à l’être humain qui recherche la noblesse. Le mois de Ramadan est un entraînement destiné à ne pas faire de ce monde notre plus grande préoccupation ni la somme de notre savoir. ‘Abd al-Qâdir al-Jîlâni a dit : « Ô jeune homme ! Que ce tu manges, ce que tu bois, ce que tu portes, qui tu épouses, où tu habites ou ce que tu accumules, ne te préoccupe pas. Tout cela est la préoccupation de l’âme et de la nature. Mais où est donc celle du cœur ? Ce qui te préoccupe est ce qui t’importera. Que ta préoccupation soit donc Allah, exalté soit-Il, et ce qui est auprès de Lui ».

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7) Celui qui s’abstient de nourriture et de boisson réalise un entraînement éthique destiné à purifier sa langue de ses fléaux destructeurs, en particulier les maux de la médisance et de la calomnie. Ces deux fléaux portent des maux immenses, et la plupart d’entre eux trouvent leur origine dans la médisance. Quant au calomniateur, il détruit en une heure ce qu’un sorcier ne pourrait accomplir en une année. Alors, allons-nous prendre le vaccin protecteur dans l’hôpital que nous apporte le mois de Ramadan et le traitement incomparable du jeûne qui a le pouvoir de guérir des maladies de la langue et des maux du cœur une fois pour toute ?

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8) Une miséricorde d’Allah, exalté soit-Il, est destinée aux jeuneurs qui retardent le Sahour (le repas de l’aube avant le jeûne), et qui hâtent la rupture du jeûne. Cette pratique bénie ferme la porte à l’excès et à la rigidité, empêche le chaos et les querelles, et enseigne l’ordre et l’engagement. Elle est aussi une occasion pour les membres d’une même famille de se rassembler autour des tables du repas d’al-Iftâr (la rupture du jeûne) et du Sahour, attirant ainsi la bénédiction. Les horaires des actes d’adoration, à leur commencement et à leur fin, sont fixés par la loi divine et non selon le caprice des individus. Et celui qui s’en prive empêche sa propre âme de jouir des bénédictions de son Seigneur, exalté soit-Il.

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9) Notre Seigneur, exalté soit-Il, aime voir Ses serviteurs réjouis et heureux. Il m’est donc permis légitimement d’appeler Ramadan « le mois de la joie », joie dès l’arrivée du mois, joie à la rupture du jeûne pour nous avoir aidé dans l’adoration du jeûne, offert la joie de nourrir les jeûneurs, la joie durant la récitation et la méditation du Coran, la joie qui se trouve dans les dix dernières nuits et Laylat al-Qadr (la nuit du mérite), et celle destinée à celui qui aspire à rencontrer Allah, le Très-Haut, et contempler Son Visage. Ô que de joies débordantes, pendant que les anges nous saluent à la porte du Paradis appelée al-Rayân !

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10) Les effluves de Ramadan exhalent leurs parfums, car la porte du ciel est grande ouverte, attendant l’invocation du jeûneur. Les supplications y sont exaucées, et l’âme du jeûneur, brisée et consciente de sa pauvreté, s’élève vers une pureté angélique. Invoquer contre les injustes et désirer l’éloignement des pervers sont des traits distinctifs des pieux. Les trois plus grandes demandes qu’un serviteur puisse adresser à son Seigneur sont d’obtenir Sa satisfaction, exalté soit-Il, la contemplation de Son Visage et le Firdaws al-Aʻla (le degré le plus élevé du Paradis).

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11) Ramadan est le mois par excellence du pardon pour quiconque jeûne avec foi, ayant pour quête la récompense de voir ses péchés passés pardonnés, tout comme celui qui veille ses nuits en prière, ou encore celui qui veille Laylat al-Qadr. Celui qui agit ainsi, avec un cœur sincère et un espoir véritable en la récompense divine, obtient l’absolution de ses péchés antérieurs, à l’exception des torts causés aux autres. Notre Seigneur, Pardonneur et Indulgent, digne du pardon, aime que nous Le rencontrions purifiés de nos péchés. Achevons donc cela en restituant les droits des autres, qu’ils soient matériels ou moraux.

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12) À chaque rupture du jeûne, Allah, exalté soit-Il, libère des âmes de l’Enfer, et chacun d’entre eux voit une invocation exaucée. C’est une immense grâce d’Allah, le Très-Généreux. Cela indique qu’Allah, exalté soit-Il, protège celui qu’Il affranchit des péchés conduisant à l’Enfer. Les habitants du Paradis ressentent cette faveur, et ils se rappellent entre eux, accoudés sur les coussins dans des jardins : « Puis Allah nous a favorisés et protégés du châtiment du Samûm » (Coran 52/27).

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13) L’âme humaine porte en elle d’immenses forces, dont beaucoup nous sont inconnues. Celle du croyant réside dans son cœur, non dans son corps. Ainsi, il nous est donné de voir parfois un vieil homme, jeûnant des journées longues et brûlantes et se levant pour prier durant les nuits longues et glaciales, pendant que son âme, immergée dans l’amour de son Bien-Aimé et dans Sa confidence, réjouie et occupée à l’adoration de son Seigneur, se délecte. Dans cette douceur est puisée une énergie qui lui permet d’obéir sans ressentir de faiblesse, de fatigue ou d’épuisement.

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14) Le Messager d’Allah, , était la personne la plus généreuse, et sa générosité atteignait son apogée durant le mois béni de Ramadan. L’homme véritablement généreux, est celui qui donne sans qu’on le lui demande, et cette générosité ne se limite pas à l’argent ; elle s’exprime par tout ce que l’homme se trouve en mesure d’offrir : nourriture, temps, enseignement, soutien ou assistance. Le Prophète, , a illustré ce qu’est la générosité suprême, par le don de soi, en donnant tout son être pour transmettre le message, devenant ainsi l’homme le plus prestigieux dans le monde et le plus honoré auprès de son Seigneur.

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15) La joie offerte à un jeûneur en lui permettant de rompre son jeûne fait partie d’une tradition héritée. Ce mérite de nourrir quiconque jeûne, est une œuvre qui conduit au pardon, permet de surmonter les épreuves et ouvre les portes du Paradis. Les premières paroles entendues par les habitants de Médine à l’arrivée du Prophète, , furent : « Répandez la paix et donnez à manger ». ‘Abd al-Qâdir al-Jîlâni disait : « J’ai examiné toutes les bonnes œuvres, et n’en ai trouvé aucune meilleure que nourrir autrui ». Félicitations donc à celui qui nourrit les affamés lors de la rupture du jeûne, car sa récompense sera équivalente à celle des jeûneurs.

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16) L’humilité devant Allah, le Très-Haut, est la porte la plus noble qui mène à Lui, et aucun chemin n’est plus direct entre le serviteur et son Seigneur que celui-ci, et pourtant, peu de gens s’y pressent. Le jeûne cultive cette qualité : en s’abstenant des plaisirs, le jeûneur ressent le besoin et la pauvreté, ce qui le pousse à implorer l’aide et la satisfaction de son Seigneur. Lorsque Moussa (Moïse), , s’est tourné vers Allah, exalté soit-Il, dans son état de besoin, Il lui a accordé la sécurité, le travail, la demeure et une épouse vertueuse.

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17) La bataille de Badr resplendit jusqu’à ce jour, semblable à un phare grandiose, démontrant que le choix d’Allah, exalté soit-Il, pour Ses serviteurs est meilleur que le leur. Allah, le Tout-Puissant, avait promis aux croyants la caravane ou l’armée, alors que les cœurs des musulmans penchaient pour la prise de la caravane remplie de biens et d’argent, d’un butin facile et sans grand éclat. Mais la victoire sur une armée particulièrement bien équipée et oppressive eut un retentissement bien plus fort. Allah, exalté soit-Il, a décidé que la bataille de Badr devienne un critère pour établir la vérité, abolir le mensonge et briser la puissance malveillante de la mécréance.

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18) L’haleine du jeûneur est plus agréable auprès d’Allah, exalté soit-Il, que le parfum du Musc. Cela illustre le mérite du jeûne et ne peut qu’encourager sa pratique, sans pour autant inciter à conserver cette odeur. Le jeûneur a davantage besoin du Siwâk (de se brosser les dents), que celui qui ne jeûne pas. L’amour d’Allah, le Très-Haut, pour cette pratique purificatrice de la bouche et pour la bonne haleine dépasse son amour pour l’haleine du jeûneur. Utiliser le Siwâk n’annule pas la récompense de cette haleine auprès d’Allah, exalté soit-Il. De son vivant, le Prophète, , l’utilisait régulièrement pour se nettoyer les dents tout en jeûnant.

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19) L’étendue des illuminations du mois de Ramadan se prolonge jusqu’au Jour du Jugement. Ainsi, le jeûne témoignera devant Allah, le Très-Haut, que pour rechercher Son agrément, Ses serviteurs ont jeûné, s’abstenant des choses qui rompent le jeûne, qu’elles soient physiques ou morales, par obéissance à Son ordre et par amour de Sa volonté. Ce jeûne demandera qu’Allah, exalté soit-Il, accepte son intercession en leur faveur, et notre Seigneur, Compatissant et Généreux, l’acceptera au moment où les serviteurs en auront le plus besoin. Réjouissons-nous donc de la faveur d’un Seigneur bienveillant envers Ses serviteurs, et Miséricordieux et d’un mois qui a reçu le don d’intercéder en notre faveur, avec noblesse et honorabilité !

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20) La persévérance dans l’objectif, l’effort constant et la foi en la promesse qu’Allah, le Très-Haut, accordera la victoire aux musulmans, furent parmi les plus grands facteurs ayant conduit à la conquête de La Mecque. Le faux est entêté et méprisable, il ne cède que lorsque sa force malveillante est brisée. Entre le début de la première révélation « Lis ! » et « Lorsque vient le secours d’Allah » du sang pur coula, ainsi que des larmes brûlantes, et des luttes acharnées ont eu lieu jusqu’à ce qu’Allah, exalté soit-Il, accorde la noble victoire.

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21) Les dix dernières nuits de Ramadan représentent la quintessence de tout ce mois. Un champ de compétition s’ouvre à tous, et la rivalité pour remporter les plus hauts honneurs bat son plein. Quiconque peut s’assurer qu’aucun ne le devance dans sa quête d’Allah, le Très-Haut, qu’il le fasse. Celui qui en est incapable, qu’il prenne tout de même part à cette prodigieuse course collective ; ses efforts ne seront pas vains, car il finira inévitablement par arriver. Et celui qui s’engage sur le chemin, combien rapidement rejoindra-t-il le groupe !

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22) Le ʼIʻtikâf, est une retraite spirituelle, destinée à attacher son cœur à la maison d’Allah, exalté soit-Il, et le fait d’y demeurer. Si les polythéistes s’attachaient à leurs idoles, qu’elles soient de pierre ou humaines, le musulman, lui, consacre son ʼIʻtikâf à se tourner entièrement vers Allah, le Très-Haut. Il s’isole de l’agitation de la vie et des préoccupations mondaines pour apaiser son cœur, enchanter son âme et savourer la solitude avec son Bien-Aimé, en faisant en sorte que son état intérieur exprime : « Je ne quitterai pas tant que Tu ne m’auras pas pardonné et affranchi de l’Enfer ».

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23) Étudier le Coran en communauté est une tradition inspirée par la pratique de l’ange : chacun récite, questionne son frère sur ce qui lui semble être ambigu, approfondissant ainsi la compréhension et l’impact des significations. Cette étude a pour but de projeter dans l’âme une lumière qui se reflète dans une action constructive dans la vie. Par cet approfondissement commun, les hommes s’entourent de la miséricorde divine, la quiétude descend alors sur eux. Mieux encore, Allah, le Très-Haut, leur accorde une mention élogieuse dans al-Malaʼ al-Aʻla (dignitaires suprêmes, [les Anges]).

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24) Le jeûne est une éducation exceptionnelle à la sincérité. C’est la seule adoration par laquelle personne ne cherche à se rapprocher de quelqu’un parmi les gens. En effet, nous n'avons jamais entendu dire que quelqu’un aurait jeûné pour se rapprocher d’une autre personne. La sincérité est l’essence même du jeûne, car nul ne peut savoir que je jeûne réellement. L’homme a la possibilité de manger et de boire sans que personne ne s’en aperçoive, pourtant, en jeûnant, il s’abstient de lui-même, des choses à portée de ses mains, préférant la satisfaction d’Allah, exalté soit-Il.

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25) Les dix dernières nuits de Ramadan sont un présent divin destiné au jeûneur, et l’être humain est naturellement attiré par ce qui peut lui être offert. Offrir un cadeau est un moyen d’exprimer son affection envers autrui, et Allah, exalté soit-Il, aime les jeûneurs, leur octroyant les dix dernières nuits qui émanent de Sa générosité. Cela exige une gratitude accrue envers Allah, le Très-Haut. Et que dire de cette parole bouleversante du Prophète, , qui passait ses nuits en prière au point de fendiller la plante de ses pieds, quand il répondit à son épouse ʻȂïchah, qu’Allah soit satisfait d’elle : « Ne devrais-je pas être un serviteur reconnaissant ? »

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26) Laylat al-Qadr est la perle de Ramadan et la couronne de ses dix dernières nuits. Sa noblesse réside dans la noblesse de ce qui y a été révélé : le Coran. Les nations célèbrent le jour où elles établissent leurs constitutions humaines et en font une fête. Nous, musulmans, avons pour constitution le Livre d’Allah, révélé lors de Laylat al-Qadr, une descente du Sage, Parfaitement Informé. Voilà peut-être l’un des secrets de son immense mérite.

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27) Le jeûne intercède en faveur des jeûneurs, et le Coran en faveur de ses lecteurs. Que dire alors lorsque le jeûne et le Coran s’unissent pour intercéder ensemble ? Le secret de leur intercession commune réside peut-être dans le fait que le Coran a été révélé au cours du mois du jeûne. Tous deux aspirent à obtenir la position d’intercesseur pour celui qui jeûne et récite le Coran. Le Prophète, , a dit : « Récitez le Coran, car il viendra au Jour de la Résurrection en intercesseur pour ses compagnons ». Félicitations à ceux qui mériteront une double intercession !

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28) L’Islam prend en compte de multiples intérêts dans ses législations. Ainsi, la Zakât al-Fitr (aumône à la fin du mois de Ramadan) compense les lacunes du jeûne en purifiant et en élevant l’âme du jeûneur par l’expiation de ses erreurs. Elle réconforte aussi le pauvre en l’enrichissant pour qu’il n’ait pas à demander, apportant joie et réconfort à lui et à sa famille. Cela répand l’allégresse et le bonheur durant l’Aïd, tout en exprimant la gratitude envers Allah, exalté soit-Il, pour l’accomplissement du jeûne.

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29) Les jours de Ramadan se sont écoulés, les derniers touchent à leur fin, et le mois béni s’apprête à faire ses adieux, levant les mains pour saluer. Mais ce n’est qu’un au revoir, car il promet de revenir, si Allah le veut. À peine s’en va-t-il qu’il annonce son retour, et les cœurs impatients se languissent de l’accueillir à nouveau. Ramadan semble te dire : « Ne sois pas triste ! Je laisse derrière moi le jeûne surérogatoire pour quiconque aspire au mérite et à la récompense supplémentaire ».

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30) Voici venu l’Aïd, porteur de mille annonces, éveillant l’insouciant et offrant mille récompenses.

Sois comme l’étoile illuminant ce monde fugace, comme l’oiseau dans le ciel, libre, en pleine grâce.

Louanges et gratitude à Allah, le Tout-Puissant, qui nous a permis de compléter ce mois béni. Les voix résonnent en proclamant Sa grandeur et Sa guidance. La joie envahit les cœurs et les âmes, les sourires fleurissent sur les visages et les lèvres, et ainsi le jeûneur trouve sa réjouissance à l’heure de rompre son jeûne.