Assalam alaykum,J’ai demandé le Khul’ avec mon mari parce qu'il buvait de l'alcool et je l'ai détesté je n'ai pas fini ma adda et je regrette mon choix. Le khul’ n'a pas encore été prononcé par le tribunal algérien. Est-ce que je peux revenir avec mon mari. Je précise que mon mari boit mais fait la prière.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le Khul’ est consommé, alors les procédures du tribunal ne sont pas prises en considération, et il est apparent qu’il a été accompli car vous avez énoncé que vous êtes en période de viduité.
Le Khul’ est un divorce irrévocable et de ce fait la femme devient étrangère par rapport à son mari. Si ce Khul' n’est pas précédé de deux divorces, alors il est licite à votre époux de vous reprendre mais avec un nouveau contrat de mariage en bonne et due forme comme tout autre prétendant (Khâtib).
Dans le livre « Al-Charh al-Saghîr » de l’imam al-Dardîr le malékite : « Le Khul’ avec ses deux genres est un divorce irrévocable, mieux elle ne peut lui être licite qu’avec un nouveau contrat de mariage remplissant toutes les conditions réquises ».
C’est un devoir de conseiller votre mari et de le mettre en garde contre la gravité de boire l’alcool car c’est un péché capital et il s'agit de la mère de tous vices, celui qui le boit est menacé d’être maudit et de ne pas le boire dans l’au-delà.
Il est rapporté dans Sunan Ibn Majah que le Prophète () a dit : «L'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux. »
Les imams Boukhari et Mouslim ont rapporté d’après Ibn 'Umar (Radhia Allahou Anhouma) que le Prophète () a dit : « Celui qui boit l’alcool ici-bas puis ne se repent pas, alors il en sera privé dans l’au-delà. »
Les imams Ahmad et Abû Dâwûd ont rapporté d’après Ibn 'Umar (Radhia Allahou Anhouma) que le Prophète () a dit : « Allah a maudit l’alcool, celui qui le boit, celui qui le vend, celui qui l’achète, celui qui le presse, celui qui demande qu’il soit pressé, celui qui le porte et celui à qui on le porte. »
Il faut observer la sagesse quand on présente le bon conseil et ce serait bien de choisir une personne qu’il respecte et dont il accepte les prêches.
Et Allah sait mieux.
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