Ma question porte sur les bousculades et le contact entre les corps des femmes et des hommes qui leur sont étrangers pendant le pèlerinage et surtout au cours du Tawâf ou du jet des Djamarât. Ce contact est très proche entre les corps et blesse la dignité de la femme, ce qui est loin du sens habituel de la bousculade, alors que le pèlerinage est le moyen de faire le Djihâd pour la femme. Cette situation n'a-t-elle pas d'influence sur la validité des ablutions des pèlerins, d'autant plus dans le cas où les ablutions sont nécessaires? Une telle situation ne mérite-t-elle pas que les responsables cherchent les moyens susceptibles de préserver la dignité de la femme?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La règle de base stipule que les femmes fassent le Tawâf derrière les hommes et non à côté d'eux. Si les gens trouvent du mal à se conformer à cette règle, ou s'ils s'y opposent volontairement ou par erreur, il incombe au musulman d’être vigilant et de faire de son mieux pour éviter, autant que possible, ce qu'Allah n'agrée pas. Ainsi, il doit détourner le regard de ce qui est illicite et occuper son cœur et sa langue par les invocations et le Dhikr. En cas de contact direct entre homme et femme, l'homme a le devoir de s'éloigner, autant que possible, sans insister.
En outre, d'après l'avis prépondérant des oulémas, le fait de toucher simplement la femme n'invalide pas les ablutions.
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