Nous nous sommes mis d’accord sur le mariage et sur le paiement d'un Muqaddam (partie de la dot payée lors du contrat) uniquement. Au moment de conclure le contrat nous avons ajouté le Mu’akhkhar (partie de la dot payée après le mariage) et le mariage légitime a été conclu. Plus tard, on a découvert que les autorités rejetaient ce contrat de mariage parce que l’Imam de la mosquée, la personne qui l’avait conclu, n’était pas habilité à le faire. Lorsque nous avons commencé à régulariser notre contrat de mariage au tribunal, nous avons convenu d'inscrire dans le contrat une somme d’argent symbolique, équivalant plus ou moins au dixième de la dot réelle et la même chose pour la dot différée. A présent, nous avons divorcé, quelle est la dot différée que je dois payer ? Celle qu’on a inscrite au moment de la conclusion du premier contrat de mariage que les autorités ont rejeté ? Ou bien la dot mentionnée dans le deuxième contrat officiel ? Qu’Allah vous récompense.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le premier contrat de mariage remplit toutes les conditions requises par la Charia comme la présence d'un tuteur, d'une dot, d’une formulation correcte, etc. le contrat est valide, tout ce qui résulte de celui-ci devient effectif et l’épouse a le droit de réclamer la dot différée inscrite dans le premier contrat, conformément à la Parole d’Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : «Ô les croyants! Remplissez fidèlement vos engagements». (Coran 5/1) et le hadith du Prophète (
): « Les musulmans doivent respecter leurs engagements ». (Boukhari).
Quant au deuxième contrat de mariage il a été conclu pour être reconnu par le tribunal et répondre aux conditions requises par celui-ci.
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