Assalaamu Alaykum, Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :La personne décédée avait-elle des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? - Frère utérin (maternel) : 1,- cousin, fils d'un oncle paternel consanguin : 5. La personne décédée avait-elle des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? - Fille : 2,- petite fille (fille du fils) : 4- épouse : 1,- grand-mère maternelle : 1,- grand-mère paternelle : 1, - sœur consanguine (paternelle) : 3.
Parmi les cousins mentionnés 2 sont fils d'un frère utérin et 3 d'un frère consanguin.Les filles veulent savoir à qui revient la garde de leurs nièces parmi les héritiers, étant donné que c'était leur père (le défunt) qui s'en occupait et que leur famille maternelle ne s'en soucie pas : les tantes paternelles, l'une des deux arrière-grand-mères, les grands-oncles ou grands-tantes ou les cousins ?Les deux filles sont prêtes à accueillir leurs nièces. Cependant, le mari de l'une d'elle ne souhaite pas que les enfants soient élevées chez lui, ni que son épouse paye avec son argent à elle une partie des frais de leur éducation, ni qu'elle les prenne dans un appartement à elle, à côté de son logement, où elle pourrait veiller sur elle. Son épouse doit-elle lui obéir, si la garde lui revient ? Peut-elle à son insu donner de l'argent pour l'entretien de ses nièces, à sa sœur par exemple, sachant qu'elle et son mari sont riches et à l'abri du besoin, loué soit Allah ? L'épouse mentionnée n'a pas eu d'enfants avec le défunt. Sa dot n'a pas été entièrement payée.Le défunt voulait s’acquitter du Hajj pour son fils après l'avoir fait pour lui. L'une de ses filles est prête à le faire à sa place, car l'a déjà accompli pour elle, mais ne sait pas ce qui est prioritaire : le Hajj pour son frère qui est mort le premier ou pour son père au nom de la piété filiale ? Peut-on faire les deux la même année ?Allah vous bénisse pour votre site si utile aux musulmans et multiplie vos récompenses.

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question et n’a pas laissé d’autres héritiers, alors son héritage se répartit comme suit :
Les deux filles perçoivent les deux tiers à titre de fard. En effet, le Prophète () donna aux deux filles de Sa’d ibn al Rabî’ les deux tiers.
Son épouse perçoit le huitième à titre de fard en raison de la présence d’une descendance héritière. Allah, exalté soit-Il, dit : « Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez… » (Coran 4/12).
La grand-mère paternelle et la grand-mère maternelle se partagent le sixième. Il est mentionné dans le Charh al Kabîr du savant malikite al Dirdîr dans le chapitre concernant la part des grands-mères dans le droit successoral : « Si elles sont de même degré elles se partagent le sixième. C’est le cas par exemple de la mère du père et la mère de la mère ».
Le reste de l’héritage revient aux trois sœurs consanguines en vertu des droits d’agnation (Ta'sîb) qui s'appliquent aux sœurs germaines ou consanguines quand le défunt laisse avec elles une descendance exclusivement féminine.
L’héritage doit donc être divisé en 72 parts : les deux sœurs en perçoivent les deux tiers soit 48 parts (24 parts pour chacune), l’épouse en perçoit le huitième soit 9 parts, les deux grands-mères en perçoivent le sixième soit 6 parts pour chacune et chacune des trois sœurs paternelles en perçoit une seule part.
Les autres parents du défunt (c’est-à-dire les quatre filles de son fils, son frère utérin et ses cinq cousins paternels) n'ont droit à aucune part de l'héritage de ce dernier.

Pour le reste de vos questions nous espérons que vous nous les poser une par une, car la politique appliquée par le site consiste à ne répondre qu'à une seule question par expéditeur .

Et Allah sait mieux.