Assalam alaykum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fils) Nombre 4
(Petits-fils (Fils d'un fils)) Nombre 5
(Frère germain) Nombre 5
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fille) Nombre 3
(Epouse (femme)) Nombre 1
(Sœur germaine) Nombre 1
Informations complémentaires :
:
Le défunt a laissé une assurance vie dans laquelle il stipule qu'en cas de décès, l'argent devait revenir à son épouse, et à défaut à parts égales pour ses enfants.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le défunt n’a pas laissé d'autres héritiers avec ceux mentionnés dans la question, alors sa femme perçoit le huitième de l'héritage au titre de la réserve héréditaire en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) :
« [...] Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous auriez fait ou paiement d'une dette. [...] » (Coran 4/12)
Quant au reste de l'héritage, il revient aux quatre fils et aux trois filles en vertu des droits d'agnation ; chaque fils percevant une part égale à celle de deux filles, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. [...] » (Coran 4/11). Quant aux petits-fils, ils ne touchent rien, car ils ne peuvent rien percevoir en présence d'un fils direct du défunt. L'Encyclopédie de la jurisprudence mentionne : « Les savants s'accordent sur le fait que le petit-fils fait partie des agnats et qu'il est privé d’héritage par le fils direct alors que lui-même prive les descendants qui le suivent dans l'arbre généalogique... ». Enfin, les frères germains et la sœur germaine ne perçoivent rien non plus en raison de la présence du fils. Ibn al-Mundhir, qu'Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Il y a unanimité sur le fait que les frères germains, les sœurs germaines, les frères consanguins et les sœurs consanguines n'héritent pas en présence d'un fils... » (Al-Idjmâ').
Par conséquent, l'héritage doit être divisé en 88 parts et partagé comme suit : la femme en perçoit un huitième, c'est-à-dire 11 parts ; chaque fils en perçoit 14 parts ; et chaque fille en perçoit 7 parts.
Concernant le testament lié à l'assurance vie, nous avons précédemment expliqué dans plusieurs fatwas que les assurances vie traditionnelles ne sont pas permises et que les héritiers n'ont le droit de toucher d'une telle assurance vie que ce que le défunt a réellement payé, tout en partageant l'argent entre les héritiers selon les règles de la Législation islamique. En effet, cet argent fait partie de l'héritage. Quant au reste de l'argent payé par l'assurance vie, il doit être donné aux pauvres et aux nécessiteux. Ainsi, si le défunt a demandé à ce que cet argent revienne à ses fils et ses filles à parts égales, il accorde alors à ces dernières une part plus grande que leur part légale, au détriment de la part des fils et de la femme. Cela relève donc du testament en faveur d'un héritier. Or, le testament en faveur d'un héritier est interdit par la Législation islamique et ne peut être exécuté qu'avec l'accord des autres héritiers.
Par conséquent, si les fils et la femme du défunt refusent cela, cette partie de l'assurance vie doit alors être partagée entre les héritiers selon les règles de la Législation islamique mentionnées précédemment. Il en va de même si le défunt lègue dans son testament un bien à sa femme au détriment des autres héritiers. Cela est également interdit sauf accord des autres héritiers, car la femme fait partie des héritiers du défunt et il est interdit de faire un testament en faveur d'un héritier comme mentionné précédemment.
Enfin, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très délicate, et qu'il est plus prudent de ne pas se contenter de cette réponse et de porter la question devant un tribunal islamique ou de questionner oralement un savant à ce propos pour vérifier le nombre d’héritiers. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après des recherches ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que ces choses passent avant le droit des héritiers sur les biens.
Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.
Vous pouvez rechercher une fatwa à travers de nombreux choix