Mon frère est décédé. Il laissé 4 épouses; 4 fils et 7 filles. Comment partager son héritage entre eux?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Sachez que les proches parents de sexe masculin qui ont droit à l'héritage sont au nombre de 15 et les proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage sont au nombre de 10 ; vous pouvez les dénombrer en introduisant votre question à travers le lien suivant :
http://www.islamweb.net/fmerath/
Si vous tenez à avoir une réponse exacte et précise à votre question, alors introduisez votre question à travers le lien ci-dessus en comptant les héritiers du défunt selon la liste énumérée des hommes et des femmes qui ont droit à l'héritage. Si nous supposons que votre défunt frère n’a laissé comme héritiers que ses quatre épouses, quatre fils et sept filles, alors sa succession sera répartie entre eux comme suit :
Ses quatre épouses perçoivent, à titre de Fard, le huitième, à partager équitablement entre elles, en raison de la présence d'une descendance héritière. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « [...] Mais si vous avez un enfant, à elles alors le huitième de ce que vous laissez [...] » (Coran 4/12)
Le reste de l’héritage après le prélèvement de la part des épouses revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) aux quatre fils et sept filles en donnant à chaque fils une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran : 4/11). Ainsi l’héritage sera divisé en 480 parts, les 4 épouses en perçoivent le huitième c’est-à-dire 60 parts (15 parts pour chacune), chacun des quatre fils reçoit 56 parts et chacune des sept filles reçoit 28 parts.
Nous attirons votre l’attention sur le fait que le problème de l’héritage est un problème très grave et plein de difficultés d’où la nécessité de soumettre les questions en rapport au partage des successions à un tribunal islamique pour l’examiner de près et régler le probème et à défaut d'un tribunal islamique l’exposer aux oulémas locaux. En effet, il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent ! Il est à noter que de tels droits prévalent sur les droits des héritiers. Il ne faut donc pas répartir l’héritage avant de se référer à un tribunal islamique s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux
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