Dans notre pays, une femme a un centre de médecine alternative. Elle procède à des extractions de sang par ventouses (Al-Hijâma). Elle prescrit aussi des plantes.
Le problème est qu’elle ne dit pas le prix exigé avant la séance et quand on le lui demande, même après que le client insiste pour connaitre le prix, elle dit : « ce ne sera pas cher » ou d’autres propos similaires. Elle dit aussi : « vous avez telle et telle maladie et nous avons les plantes qui peuvent vous débarrasser de cette maladie. » Ceci pour vendre ses plantes. Mais finalement, à la fin de la séance, elle surprend en demandant un prix illusoire en exigeant d’être payée. Le client est-il coupable de péché s’il ne règle pas la somme exigée dans son intégralité ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le principe de base veut, qu’à priori, le montant de la prestation soit l‘objet d’un accord préalable. S’il n’y a pas eu d’accord et que la prestation de service a été effectuée, il est alors obligatoire à celui qui en a bénéficié de régler un montant qui correspond à une prestation de ce type.
S’il y a un désaccord pour définir quel doit être le montant d’une telle prestation alors on doit se référer aux spécialistes de ce domaine qui disposent de l’expérience requise pour en fixer le montant. Ce qu’il faut faire dans ce genre de cas c’est que le patient et le soignant s’entende sur un prix avant la séance. Si cela n’a pu se faire, que les soins ont été apportés et qu’il y a maintenant un différend entre le patient et le soignant alors il incombe au patient de payer une somme correspondante à ce type de prestation si les usages en vigueur nous permettent de le connaitre. Sinon, ce sont ceux qui ont de l’expérience dans ce domaine et les spécialistes qui détermineront ce montant.
Et Allah sait mieux.
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