Ces derniers temps, est apparu un nouveau domaine d’activité appelé FinTech, soit, les technologies financières. Il s’agit de transposer les transactions matérielles traditionnelles, les consultations financières et les opérations de commercialisation ou tout autre opération commerciale sous forme de technologie, de sites internet ou d’autres moyens plus simples pour les gens. Au cours du développement de ces technologies, mon travail peut exiger d’agir directement pour une banque ou avec une société qui apporte ces services aux banques ou à d’autres établissements comme des sociétés classiques ou à des particuliers. En résumé : nous développons des technologies comme des portefeuilles numériques, des crypto-monnaies et tout autre chose en lien avec le développement et la facilitation des échanges commerciaux. Les banques peuvent utiliser ces services puisqu’ils sont les premiers concernés mais d’autres sociétés peuvent en bénéficier, que ce soit en étant en contact direct avec moi ou de façon indirecte. C’est-à-dire en passant par le biais de la société pour laquelle je travaille. Quel est le statut des gains issus de ce travail et du développement de ces technologies de façon à ce que tout le monde en profite. Ces technologies ne sont pas limitées à une seule personne, si d’autres veulent les utiliser et payer en contrepartie, même si ce sont des banques, toutes sortes de banque. Que ce soit de façon directe ou indirecte. On ne peut pas faire en sorte que ces technologies soient réservées à des banques islamiques par exemple ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le principe de base concernant le développement de ce type de programme et de leur développement est que c’est permis. Qu’il y ait une éventualité que des banques non islamiques utilisent ces technologies financières n’empêchent pas que cela soit permis. Puisque ces programmes ne sont pas conçus spécifiquement pour elles. Ces banques peuvent les utiliser tout comme d’autres institutions peuvent les utiliser – comme vous l’avez mentionné – Et il n’y a aucun mal à le faire si la situation est telle. En effet, dans ce cas, il n’y a pas d’aide directe ou voulue apportée à un acte interdit. Et si on devait interdire ce genre de travail, les gens ne pourraient pas profiter de beaucoup de choses qui relèvent de leur intérêt et qui leur sont utiles. En revanche, le fait qu’un programmeur travaille directement pour une banque usuraire, cela n’est pas permis en raison de l’aide apportée à la banque usuraire et parce qu’on contribue à faciliter les transactions de ces banques qui sont pour la plupart usuraire.
Et Allah sait mieux.
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