Mon père est mort depuis vingt ans. Ces héritiers, comme cela est mentionné sur l’attestation d’héritage sont : sa mère, son épouse, ses enfants. L’héritage n’a pas été redistribué mais un certificat de succession a été fait.
Quatre ans après la mort de mon père, sa mère est décédée – il s’agit de ma grand-mère – et elle n’a laissé que deux héritiers, deux filles. Ses deux filles sont mariées et ma grand-mère n’avait pas de proche agnat – d’hommes dans sa famille – autre que nous, ses petits-enfants, les fils de son fils. Et trois mois après, une de ses deux filles décéda.
Quel est la part d’héritage qui revient à chacune des deux filles de l’héritage de leur mère qu’elle avait obtenu de son fils décédé avant elle ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Sachez que les héritiers parmi les hommes sont au nombre de quinze et chez les femmes de dix et qu’il n’est pas possible de procéder à la répartition de l’héritage qu’une fois après avoir recensé de façon correcte, claire et sans ambiguïté tous ces héritiers. Ceci est possible en entrant la question dans le formulaire sur le lien suivant :
http://www.islamweb.net/merath/
Pour connaitre la réponse de façon précise, dites-nous le nombre exact d’héritiers via le lien ci-dessus.
Si nous supposons que votre grand-mère n’a pas laissé d’héritiers autres que ses deux filles et ses petits-enfants, les fils de son fils, alors ses deux filles ont droit aux deux tiers de son héritage et le reste revient aux fils de son fils, par agnation. Votre grand-mère a en principe droit au sixième de l’héritage laissé par son fils – votre père – les deux filles de votre grand-mère ont donc droit aux deux tiers de ce sixième.
La fille qui est morte après cela, son héritage revient à ses héritiers.
Ensuite, nous attirons l’attention du frère qui nous pose cette question sur le fait que la question de l’héritage est très importante et épineuse au plus haut point. Les héritiers parmi les hommes sont au nombre de quinze et chez les femmes de dix. Aussi, il n’est pas possible de procéder à la répartition de l’héritage qu’une fois après avoir recensé de façon correcte, claire et sans ambiguïté tous ces héritiers.
Ainsi, le plus prudent est de ne pas se contenter de cette réponse et de soumettre votre cas à un tribunal religieux ou d’interroger un savant de vive voix de façon à s’assurer que tous les héritiers légaux ont bien été pris en ligne de compte puisqu’il est possible qu’on ne prenne connaissance de l’existence de l’un d’entre eux qu’après avoir effectué des recherches.
Il est aussi possible que le défunt ait laissé un testament, des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent et il est bien connu que tout cela est prioritaire par rapport aux droits des héritiers.
Dans ce cas, il ne convient pas de procéder au partage de l’héritage sans avoir consulté un tribunal religieux s’il en existe un et ce, de façon à réaliser les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.
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