Tout d’abord, j’aimerais vous remercier pour vos grands efforts. Ensuite, je vous serais reconnaissant de répondre à ma question le plus tôt possible car le temps presse. Mon ami est étudiant en dernière année à la faculté de Médecine. On lui a demandé de procéder à l’avortement d’une jeune fille tombée enceinte suite à une relation illicite ou même une relation conjugale alors que le mari n'est pas au courant de la grossesse. Quelle est la sentence s'il fait cette opération sachant que son refus pourrait retarder ses études qui sont sur le point de se terminer si Allah le veut ? La Chine n’interdit pas l’avortement. Doit-il s’abstenir de faire cette opération si on le lui demande de nouveau, même si cela remet en cause l’obtention de son diplôme ? Nous vous serions reconnaissants de nous répondre le plus tôt possible, qu’Allah vous récompense.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d'Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Votre ami a commis un acte illicite, et il doit s'empresser de s’en repentir. L’avortement est illicite, tant que rien ne le justifie du point de vue religieux c'est-à-dire si la vie de la mère n'est pas en danger ou que le fœtus n'est pas mort dans son ventre. Ces deux hypothèses doivent être confirmées par un médecin fiable.
En dehors de ces deux raisons, l’avortement est absolument illicite à toutes les phases de grossesse. Si l’avortement a lieu après l’insufflation de l’âme, le versement d'une Diyya devient obligatoire ainsi que l'expiation de ce péché. L’âme est insufflée après 120 jours.
Vous connaissez à présent la sentence au cas où votre ami serait appelé à faire cet avortement. La crainte de ne pas obtenir son diplôme ne justifie pas cet acte. En outre, le fait que la Chine n’interdise pas l’avortement n’autorise pas un tel acte interdit par Allah. Il doit indiquer aux Chinois que sa religion n’autorise pas cet acte.
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