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Une veuve de plus de 50 ans peut-elle se remarier ?

Question

Une femme née en 1970, veuve avec 7 enfants dont 6 de plus de 20 ans et une mineure de 16 ans, a-t-elle le droit de se remarier ?

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Il est du droit de la femme dont le mari est décédé ou qui a été divorcée, et dont la période d’attente (‘iddah) est arrivée à son terme, de se remarier. Nul n’a le droit de l’en empêcher, quel que soit son âge ou l’âge de ses enfants.
Allah, exalté soit-Il, dit :
« Et ceux d’entre vous que la mort frappe et qui laissent des épouses : celles-ci doivent observer un délai d’attente de quatre mois et dix jours. Une fois ce délai expiré, aucun grief ne vous sera fait pour ce qu’elles feront d'elles-mêmes conformément à la bienséance. Et Allah est parfaitement connaisseur de ce que vous faites. » (Coran 2/234)
Ibn Kathîr (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit dans son exégèse (Tafsîr) :
« Sa parole : « Une fois ce délai expiré », c’est-à-dire : une fois leur période d’attente terminée… « aucun grief ne vous sera fait », c’est-à-dire aux tuteurs de ces femmes, « pour ce qu’elles feront », c’est-à-dire les femmes dont la période d’attente est terminée.
Al-‘Awfî rapporte d’Ibn ‘Abbâs : "Lorsque la femme est divorcée ou que son mari décède, une fois sa période d’attente achevée, il ne lui est fait aucun grief si elle se pare, se fait belle et se rend disponible pour un mariage. C’est cela ce qui est conforme à la bienséance." » Fin de citation.
Il convient toutefois de souligner que, selon la majorité des savants, la présence d’un tuteur matrimonial (walî) est une condition de validité du mariage. Il n’est donc pas permis à la femme de se marier par elle-même, qu’elle soit vierge ou non, jeune ou âgée.
Le tuteur matrimonial de la femme, selon l’ordre établi par les oulémas— et c’est l’avis que nous considérons comme prépondérant — est, dans l’ordre : son père, puis son grand-père paternel, ensuite son fils, puis son frère germain, puis son frère consanguin, ensuite leurs fils et descendants, puis les oncles paternels. En l’absence de tout tuteur, c’est le juge (qâdî) qui se charge de la marier.

Et Allah sait mieux.

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