Quel est le jugement concernant le travail dans une société de télécommunications, sachant que mon rôle consiste à répondre aux appels des clients, traiter leurs demandes d’assistance technique, et les aider en cas de besoin ?
Je souhaite également savoir quel est le jugement concernant le service de paiement : la société fixe un délai précis pour le règlement des factures ; si le paiement est effectué à temps, la ligne reste active, mais si le client dépasse ce délai, la ligne est suspendue. Et pour la réactiver, il doit payer des frais de réactivation. Cela relève-t-il de l’usure (ribâ) ?
Par ailleurs, la société propose une assurance commerciale, et ma fonction consiste à orienter les clients vers la compagnie d’assurance. Quel est le jugement de mon travail dans ce cas ?			
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n’y a pas de mal, en principe, à travailler dans cette société, car le service qu’elle propose – les télécommunications – est en soi licite.
Concernant les frais de réactivation de la ligne, si ceux-ci correspondent à une prestation réelle, telle qu’une intervention technique, une opération de maintenance du système, ou des démarches administratives assumées par la société pour couper puis rétablir la ligne, il n’y a pas de mal à cela, et cela ne relève pas du ribâ.
En revanche, si ces frais constituent simplement une pénalité financière imposée en raison du retard de paiement, sans qu’aucune nouvelle prestation ne soit effectuée, cela relève alors de l’usure interdite. Voir à ce sujet la fatwa n° 463831 .
Cela concerne la société elle-même. Quant au client et à l’employé chargé de le servir, il n’y a pas de péché sur eux, car le contrat liant les sociétés de télécommunications à leurs clients est un contrat d’adhésion, dans lequel le client n’a pas la possibilité de modifier les clauses : il ne peut qu’accepter ou refuser. Or, refuser un tel service lui causerait une gêne manifeste, car il s’agit de services publics dont il est difficile de se passer. Ainsi, le client ne commet pas de faute même si le contrat comporte certaines clauses non conformes à la loi islamique. Voir également la fatwa n° 460345 .
Quant à l’orientation des clients vers une compagnie d’assurance commerciale, nous ne savons pas exactement ce que la questionneuse entend par là ; nous lui demandons donc de préciser ce point pour pouvoir répondre plus en détail.
Et Allah sait mieux.
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