Une sœur qui faisait le jeûne du lundi l’a rompu, car elle se trouvait ce jour-là avec son fiancé et ils ont eu des attouchements, sans toutefois qu’ils n’y aient eu de rapports sexuels proprement dit. A ce jour elle se sent très mal dans sa peau, sale vis-à-vis d’Allah, ne fait que pleurer et pense qu’elle a trahi son Seigneur Allah, en laissant place à ses envies. Elle aimerait savoir ce qu’elle doit faire pour se racheter.
Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Chère sœur,
Il incombait cette femme et son fiancé de craindre Allah, surtout qu’elle jeûnait. Car le fiancé d’une femme est un homme considéré comme lui étant étranger. Par conséquent, il lui est illicite de s’isoler avec elle, de lui serrer la main et à plus forte raison la caresser. Comme il lui est également illicite d’apparaître devant lui sans son Hidjab légal, voir Fetwa 42174.
Maintenant elle doit se repentir envers Allah d’un repentir sincère qui remplit toute les conditions mentionnées dans notre Fetwa 42272, louer Allah et le glorifier du fait que ses rapports avec cet homme n’ont pas conduit à la perpétration du péché qu’est la fornication, se méfier dans l’avenir de l’isolement avec tout homme qui lui est étranger et savoir que la violation des lois légales et la perpétration des interdits ont une conséquence néfaste dans cette vie et dans l’au-delà.
Chère sœur, étant donné que votre amie a profondément regretté l’acte qu’elle a commis, nous espérons qu’Allah le Pardonneur acceptera son repentir. Le Prophète, 
, a dit : « Le regret est un repentir » Ahmed et Ibn Maja.
Nous lui conseillons tout de même de multiplier les demandes de pardon à son Seigneur, Istighfar, et de donner si elle a la possibilité une aumône car le Prophète, , a dit dans un hadith rapporté par Ahmed et Tirmidhi : « L’aumône éteint le péché comme l’eau éteint le feu ».
Nous attirons votre attention sur le fait que les simples attouchements qui n’ont pas conduit au coït ni à l’éjaculation n’entrainent pas la rupture du jeûne même s’ils constituent une désobéissance qui prive son auteur de la récompense du jeûne. Le Prophète, , a dit : « Celui qui ne cesse pas les actes et propos vains et (les comportements dictés par) l’ignorance, Allah n’a pas besoin qu’il s’abstienne de manger et de boire » Boukhari.
Il a, , dit dans un autre hadith : « Beaucoup de jeûneurs ne récoltent de leur jeûne que la faim et la soif… » Ahmed et Ibn Maja.
Et Allah sait mieux.
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