De nombreuses fatwas ont été émises à partir du hadith d’Âicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) dans lequel elle dit avoir vu les Ahbâchs jouer avec des lances le jour de l’Aïd. N’est-ce pas qu’Âicha (qu’Allah soit satisfait d’elle) n’avait que neuf ans et qu’elle n’était pas encore pubère ? Comment pouvons-nous nous appuyer sur ce hadith pour dire qu’il est permis de voir les jeux alors qu’il est rare que les hommes et les femmes couvrent leur ‘Awra (parties intimes) pendant les jeux ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Les oulémas divergent sur la question de savoir s’il est permis ou non pour une femme de voir des hommes non-Mahrams sans désir. Certains oulémas disent que cela est permis. Parmi les preuves avancées à ce propos figure ce hadith. Boukhari (qu’Allah lui fasse miséricorde) a rédigé un chapitre qu’il a intitulé : « Chapitre : le fait que la femme regarde les habitants d’al-Habacha et autres qu’eux sans que cela ne donne lieu à des suspicions. » Certains oulémas ont dit que lorsque ‘Âicha qu’Allah soit satisfait d’elle) les regarda, elle était âgée de seize ans et que la puberté pouvait être atteinte avant quinze ans. Ces oulémas sont d’avis que cela est permis.
L’avis disant qu’il est permis à une femme de regarder un homme étranger si on ne craint pas la tentation est pour nous l’avis prépondérant. En ce qui concerne les neuf ans, c’était l’âge qu’elle avait lorsque le Prophète (
) a consommé le mariage avec elle.
Cependant il ne fait aucun doute que l’avis autorisant à faire cela est régi par des règles religieuses. Il n’est pas permis à une femme de regarder avec désir la ‘Awra d’un homme même si celui-ci est son Mahram et il lui est donc interdit à plus forte raison de regarder celle d’un étranger.
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