J'ai épousé un homme qui ne priait pas, ne jeûnait pas et buvait de l'alcool. Comme j'étais jeune, ignorante et n'avais personne dans ma famille pour me soutenir, j'ai patienté jusqu'à ce que mes enfants grandissent. Aujourd'hui, il fait la prière et jeûne, mais continue à boire de l'alcool. Chaque fois que je le conseille, il me répond qu'Allah est le Grand Pardonneur, le Très Miséricordieux Ma question est la suivante : Suis-je coupable d'avoir pris mon mal en patience et de ne pas l'avoir abandonné lorsqu'il désobéissait à Allah ? Dois-je maintenant le quitter puisque "Qui tait la vérité est un démon muet" ou dois-je demeurer avec lui en espérant la rétribution d'Allah puisqu'à présent il prie et jeûne ? Merci de me répondre, qu'Allah vous en rétribue.
Louange à Allah. Paix et Salut sur Son Prophète.
Le choix du conjoint doit, selon la Charia, s′effectuer en prenant en considération sa piété et son éthique car elles sont le fondement de la quiétude, et de la pérennité du mariage. Ce Hadith du Prophète -
- au sujet de l'homme en fournit la preuve : "Si quelqu'un dont vous êtes satisfait de la religion et de l′éthique demande la main de votre fille, mariez-le. Si vous n'agissez pas ainsi, vous aurez suscité discorde sur terre et grand désordre. " (Rapporté par At-Tirmidhi et jugé bon par Al Albani).
Quant à la femme, il a été rapporté que le Prophète -- a dit : "La femme est demandée en mariage pour l'une des quatre qualités suivantes : sa richesse, sa noblesse, sa beauté et sa piété. Choisis la pieuse, sinon tu seras perdant". (Boukhari et Muslim)
Vous avez été éprouvée par un mari auquel votre famille vous a donnée en mariage sans prendre en considération sa religion et son éthique et sans que vous ne soyez consciente de cette situation, ce sont vos parents les coupables car ils ont renoncé à la responsabilité que leur impose la Charia.
A présent vous devez patienter, d’autant plus que vous avez des enfants de lui, mais vous devez également invoquer et implorer Allah pour que votre mari change de comportement. Vous devez aussi le conseiller, le guider et lui rappeler inlassablement la responsabilité qu'Allah lui a fait endosser aussi bien envers lui-même qu'envers sa famille car comment donc les appellerait-il à accomplir le bien alors qu'il en est éloigné et comment leur interdirait-il de commettre le mal alors qu'il y est plongé ?
Et Allah sait mieux.
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