Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Muhammad, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Selon ‘Amr ibn Chou‘ayb, d’après son père, d’après son grand-père le Prophète () a interdit que l’on annonce la perte d’un objet à la mosquée. Il a dit () : « Si vous voyez quelqu'un crier à la recherche d'un objet perdu, dites : qu'Allah ne te le rende jamais, les mosquées n’ont pas été bâties pour cela. » Les oulémas affirment que cette interdiction est due au fait qu’on haussait la voix à la mosquée. L’interdiction s’applique à tout ce qui est perdu qu’il s’agisse d’un être humain, d’un animal ou d’un objet.
Le comité de la Fatwa a reçu la question suivante : « Nous avons compris du hadith que le Prophète () a interdit l’annonce à la mosquée d’un objet perdu comme une carte d’identité, un passeport ou autre mais s’il s’agit d’un garçon, d’un jeune homme ou d’un vieillard ? », le comité a répondu : « Il n’est pas permis d’annoncer ce qui est perdu à la mosquée qu’il s’agisse d’un objet, d’un animal ou d’un être humain à cause du caractère général de l’interdiction de faire l’annonce d’un objet perdu à la mosquée ».
En parlant des objets trouvés, dans son livre Al-Mougni Ibn Qudâma, qu’Allah lui fasse miséricorde, dit : « Il ne doit pas en faire l’annonce à la mosquée parce que celle-ci na pas été bâtie pour cela ». Certains oulémas ont exclu de cette règle la perte d’un être humain mais nous pensons que nous devons appliquer la règle générale jusqu’à ce qu’une clause se rapportant à une situation spécifique soit définie.
Et Allah sait mieux.