Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Le défunt est dispensé de toutes les obligations religieuses ; et l’on ne doit donc pas dire que ses ablutions sont invalidées ou pas, car l’objectif de celles-ci est la propreté et non pas la purification rituelle; et il n'est donc pas pertinent de demander si le fait de toucher le corps porte atteinte à sa pureté rituelle. An Nawawi a dit : «Il est obligatoire de laver le défunt par propreté et pour lui faire honneur ».
C’est la raison pour laquelle les jurisconsultes ont préconisé que la personne qui lave le corps doit avoir l'intention (Niya) de le laver et non pas d’ôter une impureté rituelle, sauf s'il sait que le défunt est en état de Djanaba (impureté rituelle majeure). Al-Rahibani Al-Hanbali a dit : «La personne qui lave le défunt doit nourrir l'intention du lavage seulement, et pas celle de le purifier d’une impureté rituelle en considérant que la mort en est une, puisque son lavage est en soi un acte d'adoration. S'il découvre que le défunt est état de Djanaba (impureté rituelle majeure) il nourrit les deux intentions».