Condition pour qu’un fonctionnaire accepte une contrepartie d’un service rendu
1-2-2016 | IslamWeb
Question:
Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Assalamou ‘alaikom : je suis fonctionnaire dans une administration publique et mon frère a des services à effectuer dans un certain nombre d’administrations y compris la mienne. Il m’a chargé de lui effectuer ces services dans ces administrations en contrepartie d’une somme d’argent. Quelle est la position de la Charia à ce propos ? Est-ce que je peux prendre l’argent de lui sans gêne ? Veuillez me conseiller qu’Allah vous récompense.
Réponse:
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il vous est permis de prendre la somme que votre frère a consacrée pour effectuer ses services. Il n’y a pas d’inconvénient à prendre cette somme car c’est ce que l’on qualifie de Dja’âlah (Ce qui est versé en contrepartie d’un travail déterminé) et qui est permis conformément à la loi islamique. Cela est prouvé par le verset suivant, Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « […] La charge d’un chameau à qui l’apportera et j’en suis garant ».
(Coran 12/72). Ceci à condition que la somme que vous touchiez ne soit pas en échange d’un travail qui rentre dans le cadre normal de vos fonctions. Si c’est le cas, il s’agit d’un pot de vin.