Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Allah, exalté soit-Il, a donné à la personne majeure le droit de disposer de ses biens à son gré. Il a mis dans le père le souci de l’intérêt de ses enfants, et rendu ses actions en faveur de son enfant acceptables et satisfaisantes.
S'il a mandaté, de son vivant, ou désigné après sa mort quelqu’un qu’il estime digne de confiance pour préserver les biens de ses enfants, personne n'aura le droit d’objecter, ni de le discréditer, ni de prendre cela comme prétexte pour commettre l’interdit en utilisant ses biens à son insu. Quand bien même cela comporterait un intérêt et émanerait d'une bonne intention, car l'homme majeur connaît mieux ses intérêts.
Quant à la crainte de la sœur qui a posé la question de l'acte de son mari, aucune raison ne justifie cette crainte. En effet, tant que son mari est vivant, il est la responsabilité de lui donner tous ses droits. A sa mort, elle n’est plus sous sa responsabilité et à ce moment, elle aura le droit de prendre sa part successorale, sans aucune protestation de la part d'un mandataire, d'un exécuteur testamentaire, ou de toute autre personne.
Ainsi, elle doit savoir que le comportement de son mari est acceptable et qu’ elle n'a pas le droit de prendre quoi que ce soit de ses biens, pour aucune raison, sous prétexte qu'il a mandaté ou désigné son frère comme exécuteur testamentaire.