Un défunt laisse ses parents, 2 frères, trois soeurs, 3 neveux, 3 oncles et 2 cousins

1-11-2015 | IslamWeb

Question:

Assalam alaykum,Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes : -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? : (Père) (Frère germain) Nombre 2 (Neveu, fils d'un frère germain du père) Nombre 3 (Oncle (frère germain du père)) Nombre 3 (Cousin, fils d'un oncle paternel germain) Nombre 2 -Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage ? : (Mère) (Sœur germaine) Nombre 3

Réponse:

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si le défunt ne laisse d’autre héritier que ceux mentionnés, alors la mère perçoit le sixième de l’héritage au titre de la réserve héréditaire en raison de la présence de plusieurs frères. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « […] Mais s'il a des frères, à la mère alors le sixième […] » (Coran 4/11)

Ce qui reste après la part de mère revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) au père du défunt. Le Prophète () a dit : « Attribuez d'abord les réserves légales aux réservataires et ce qui reste sera pour le plus proche des héritiers masculins. » (Boukhari et Mouslim).
Enfin, le reste des héritiers mentionnés à savoir les frères, les sœurs, les neveux, les oncles et les cousins n’ont aucune part dans cette succession car ils en sont tous excluent par le père du défunt.
L’héritage est donc partagé en 6 parts, la mère en perçoit une et le père en perçoit cinq.

Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très grave et extrêmement épineuse. Il n'est donc pas possible de se contenter d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent.
Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.


Et Allah sait mieux.

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