Un défunt laisse 3 fils, 4 filles, 6 petits-fils et 4 petites-filles
20-3-2016 | IslamWeb
Question:
Assalam aleykoum,
Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage ? :
(Fils) Nombre 3
(Petit-fils (Fils d'un fils)) Nombre 6
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage? :
(Fille) Nombre 4
(Petite-fille (fille du fils)) Nombre 4
Réponse:
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le défunt n’a laissé comme héritiers que ceux cités dans la question, alors son héritage revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) à ses trois fils et quatre filles et chaque fils a une part équivalente à celle de deux filles, Allah, le Très Haut, dit : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. » (Coran 4/11).
L’héritage se répartit en 10 parts chaque fils en perçoit 2 parts et chaque fille en perçoit une part.
Quant aux petits-fils et petites-filles ils n’héritent pas dans cette succession, car ils sont excluent par les fils directs du défunt.
Par ailleurs, nous attirons votre attention sur le fait que les questions en rapport avec l'héritage est sont des questions très grave et extrêmement épineuses. Il n'est donc pas possible de se contenter dans ce genre de question d’une simple fatwa émise par un jurisconsulte en fonction de la question qui lui a été posée. Il faut porter la question devant un tribunal islamique afin que ce dernier l'examine et la vérifie ou questionner oralement un savant à ce propos, s'il n'existe pas de tribunal islamique. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après recherche ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que toutes ces choses prévalent sur le droit des héritiers sur l'argent.
Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.