Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si la femme mentionnée n’a laissé que les personnes citées dans la question, alors tout son héritage doit être partagé entre son fils et ses deux filles en vertu des droits d’agnation (Ta’sîb), le fils percevant une part équivalente à celle de deux filles, car Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Voici ce qu'Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. […] » (Coran 4/11).
Son héritage doit donc être divisé en 4 parts, son fils en perçoit deux et chacune de ses deux filles en perçoit une.
Les autres personnes mentionnées n’ont aucune part dans cette succession, car ils en sont tous exclus par le fils de la défunte.
Enfin, nous attirons votre attention sur le fait que la question de l'héritage est une question très délicate, et qu'il est plus prudent de ne pas se contenter de cette réponse et de porter la question devant un tribunal islamique ou de questionner oralement un savant à ce propos pour vérifier le nombre d’héritiers. En effet, il se peut qu'un héritier ne soit découvert qu'après des recherches ou que les héritiers ignorent l'existence d'un testament, d'une dette ou d'un autre droit. Or, il est bien connu que ces choses passent avant le droit des héritiers sur les biens.
Il ne convient donc pas de partager l'héritage sans avoir consulté au préalable un tribunal islamique, s'il en existe un, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.