Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si le dentiste est compétent, reconnu pour sa maîtrise, et agit conformément aux pratiques autorisées par les experts du métier, il n’encourt aucune responsabilité.
En revanche, s’il commet une faute manifeste, de sorte que les spécialistes attestent qu’il a agi par erreur, il est alors tenu pour responsable des dommages causés.
Ainsi, si à la suite de son erreur une dent est perdue, il doit en payer la diyya (indemnité légale), laquelle correspond, selon la majorité des savants, à cinq chameaux pour chaque dent.
Ibn Qudâmah a dit :
« Nous ne connaissons aucune divergence parmi les savants sur le fait que la diyya des dents est de cinq (chameaux) pour chacune d’elles. […] Selon le hadith rapporté par ʿAmr ibn Shuʿayb, d’après son père, d’après son grand-père, le Prophète (
) a dit : Pour les dents, c’est cinq, cinq (chameaux). Rapporté par Abû Dâwûd. Quant aux molaires et aux canines, la majorité des savants les assimilent aux autres dents : parmi eux figurent ʿUrwah, Tâwûs, Qatâdah, az-Zuhrî, Mâlik, ath-Thawrî, ach-Châfiʿî, Ishâq, Abû Hanîfa et Muhammad ibn al-Hasan. Ce même avis est rapporté d’Ibn ʿAbbâs et de Muʿâwiyah. Abû Dâwûd rapporte encore, d’après Ibn ʿAbbâs, que le Prophète (
) a dit : Les doigts sont égaux, et les dents sont égales : l’incisive et la molaire sont équivalentes ; celle-ci et celle-là sont les mêmes. Ce hadith constitue un texte explicite, et le Prophète (
) a dit dans d’autres traditions : Pour les dents, cinq, cinq, sans distinction. » (Fin de citation, résumé).
Et Allah sait mieux.