Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Nous vous recommandons tout d’abord de bien agir envers votre père, de vous efforcer de lui témoigner de la bonté et de maintenir les liens avec lui, et de répondre à ses éventuels mauvais comportements envers vous par la bienfaisance. En effet, le père est l’une des portes centrales du Paradis, et l’agrément d’Allah passe par l’agrément des parents. Allah a associé Son droit à celui des parents et a ordonné de leur faire du bien et de se montrer humble envers eux, comme Il dit (traduction du sens) :
« Ton Seigneur a décrété que vous n’adoriez que Lui, et que vous traitiez vos parents avec bienveillance. Si l’un d’eux ou tous deux atteignent la vieillesse auprès de toi, ne leur dis pas : “Fi !”, ne les repousse pas et adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité et dis : “Ô mon Seigneur, fais-leur miséricorde comme ils m’ont élevé quand j’étais petit.” » (Coran 17/23-24).
Concernant la question de la tutelle (wilāya) dans le mariage, sachez que tant que le père est présent, accessible et apte à exercer la tutelle, il n’est pas permis à quelqu’un d’autre d’être le tuteur matrimonial (waly) pour marier sa fille, sauf s’il refuse de la marier à un homme qui lui est convenable (kuf’). Dans ce cas, la tutelle revient à celui qui vient après lui dans l’ordre suivant : le grand-père paternel, puis le fils (dans certains cas), puis le frère germain.
Ibn Qudāma a dit dans Al-Mughnī : « Si le tuteur le plus proche empêche (le mariage sans raison valable), la tutelle passe au suivant dans l’ordre. »
Et Allah sait mieux.