Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Messager et Serviteur Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
L’enfant né d’un adultère n’est pas tenu pour responsable du péché commis ; la responsabilité incombe uniquement aux deux adultérins. Allah, exalté soit-Il, dit :
« Nul ne portera le fardeau d’autrui. » (Coran 53/164).
Et le Prophète () a dit :
« Chacun n’aura à répondre que de sa propre faute. Aucun père ne portera la faute de son enfant, et aucun enfant celle de son père. » (Rapporté par Ahmad et d’autres).
Ainsi, de même que l’enfant issu d’un adultère n’est pas blâmable, sa descendance non plus n’encourt aucun reproche.
Le mariage avec un enfant né d’un adultère est permis. Le fait d’être issu d’une telle naissance n’empêche nullement de l’accepter comme époux, tant qu’il est pieux et doté d’une bonne moralité. Le Prophète ﷺ a dit :
« Lorsqu’un homme d’une religiosité et d’un comportement irréprochables vous fait une demande en mariage, mariez-le, faute de quoi discorde et corruption se répandront sur terre. » (Rapporté par At-Tirmidhî et d’autres). Il n’y a pas lieu de craindre des conséquences néfastes pour un tel mariage.
Il convient de faire prévaloir le regard conforme à la Charia sur toute considération sociale erronée. En Islam, le critère de distinction entre les gens est la piété et la moralité. Allah, exalté soit-Il, dit :
«Le plus noble d’entre vous auprès d’Allah est le plus pieux. » (Coran 49/13).
Et Allah sait mieux.