Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Il n'y a aucun mal pour une femme enceinte à demander le Khul' (divorce initié par l'épouse en contrepartie d'une compensation) à son mari si elle éprouve de l'aversion pour lui et craint de ne pas pouvoir respecter ses droits conjugaux.
Si le Khul' a lieu pendant la grossesse, il est valide et est considéré comme un divorce irrévocable (Talqa Ba'ina). La période de viduité ('Idda) prend alors fin avec l'accouchement.
La majorité des savants est d'avis que la femme doit observer cette période de viduité dans le domicile conjugal. Cependant, selon une opinion de l'école hanbalite, cela n'est pas obligatoire ; elle peut observer sa période de viduité là où elle le souhaite, du fait que le divorce est irrévocable.
Le caractère irrévocable du divorce rend la femme "étrangère" (Ajnabiyyah) à son ex-mari. Par conséquent, elle doit se comporter avec lui comme elle le ferait avec n'importe quel homme qui lui est étranger. Il ne lui est donc pas permis d'enlever son hijab en sa présence ou de lui permettre de se retrouver seule avec elle (khalwa), ainsi que d'autres règles similaires.
Et Allah sait mieux.