Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
L’épouse divorcée, si le divorce est révocable (raj‘î), a droit à la pension durant sa période de viduité (‘idda), sans divergence, comme l’épouse encore liée par le mariage. La pension alimentaire due à la femme divorcée comprend ce qui est nécessaire en nourriture, habillement et logement. Quant aux frais médicaux, les savants ont divergé à leur sujet. Mais si la période de viduité est écoulée, ou si le divorce est définitif (bâ’in) et qu’elle n’est pas enceinte, alors elle n’a plus aucun droit à une pension ni à autre chose de la part de son ex-époux.
Quant à la pension de la fille mineure qui ne possède aucun bien, elle est obligatoire à la charge du père, conformément à l’usage reconnu, et cela inclut les soins médicaux en cas de besoin. Ainsi, Al-Khatîb al-Shirbînî a mentionné dans Mughnî al-Muhtâj ce qui fait partie des obligations de la pension, en disant : « Les honoraires du médecin et le prix des médicaments. » Fin de citation.
Et s’il y a litige sur l’étendue de la pension lorsqu’elle est obligatoire, c’est à la juridiction islamique compétente d’en décider, si elle existe. À défaut, ce rôle peut être assuré par les centres islamiques.
Et Allah sait mieux.