Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le fait de pouvoir disposer d’une partie des fruits du jardin, en les offrant à ta famille ou à d’autres, est conditionné par l’autorisation des propriétaires du jardin — que ce soit par un consentement explicite de leur part ou par une coutume établie permettant ce genre de geste avec tolérance.
En revanche, sans l’autorisation des propriétaires du jardin, cela n’est pas permis.
Et si la propriété est commune — par exemple lorsqu’elle appartient à des héritiers —, il faut nécessairement l’accord de tous (soit par un consentement explicite, soit par un usage reconnu). En effet, aucun d’entre eux n’a le droit de disposer de cette propriété, même de la part qui correspondrait à sa quote-part, sans l’accord des autres. À ce sujet, il est dit dans Hâshiyat al-Jammâl :
« L’héritage, qu’il s’agisse de liquidités, de biens matériels ou de dettes, est une propriété indivise entre les héritiers. Ainsi, aucun d’entre eux ne peut s’en emparer ou en disposer de façon indépendante avant un partage valide. » Fin de citation.
Quant au fait que les parents de ton épouse étaient généreux et distribuaient autrefois une partie de ces fruits, cela n’a aucune incidence sur la règle.
Et Allah sait mieux.