Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le fait d’avoir averti cette personne de ton intention de prier derrière elle n’était pas une obligation.
Ainsi, si la personne priant seule ne s’est pas avancée, n’a pas récité à voix haute, ou n’a pas su que tu priais derrière elle, cela n’a pas d’incidence sur la validité de ta prière en tant que suiveur (ma’mûm).
Dès que tu as prononcé le takbîr (l’entrée en prière) en te plaçant derrière cet homme, tu es considéré comme son suiveur (ma’mûm). Il t’était donc permis de t’incliner (rukû‘) avant d’achever la récitation de la Fātiḥa, en suivant ton « imam » dans sa posture.
Cependant, le fait d’avoir ajouté par précaution une rak‘a supplémentaire à la fin de ta prière — en ne comptant pas celle où tu n’as terminé la lecture de la Fâtiḥa — est une attitude approuvée par certains savants.
Quant au fait de t’être séparé de lui pendant la prière, même sans excuse, il existe une divergence parmi les savants sur l’annulation ou non de la prière dans ce cas :
• Selon l’avis le plus juste des chaféites, cette séparation n’annule pas la prière.
• C’est également un avis rapporté chez les hanbalites.
Néanmoins, il est préférable d’éviter cette séparation, car certains savants considèrent qu’elle annule la prière.
En conclusion, ta prière, telle que tu l’as accomplie, est valide selon l’avis de plusieurs savants, et tu n’as pas à la refaire.
Et Allah sait mieux.