Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
La répartition mentionnée n'est pas permise pour les raisons suivantes :
1. Premièrement : Le fait de transférer la propriété de l'appartement à ses deux filles après sa mort est considéré comme un legs testamentaire (Wasiyyah) à un héritier. Ceci n'est pas permis en Islam, car le legs n'est pas valide pour un héritier, selon la parole du Prophète (
) :
« Certes, Allah a donné à chacun son droit, il n'y a donc pas de legs testamentaire pour un héritier. » (Rapporté par Ahmad, Abû Dâwûd, At-Tirmidhi, et Ibn Mâjah, authentifié par Al-Albâni).
Ce legs n'est exécutoire après le décès qu'avec le consentement des autres héritiers, et cela fait l'objet d'un consensus parmi les juristes.
2. Deuxièmement : Le don d'appartements par le père à certains de ses enfants de son vivant est considéré comme une donation (Hiba). Le père est tenu d'être juste (équitable) dans cette donation, selon la parole du Prophète (
) :
« Craignez Allah et soyez justes entre vos enfants. » (Convenu).
S'il donne à certains et pas à d'autres, c'est une donation injuste (Jâ'irah), qu'il doit corriger soit en donnant aux autres enfants privés ce qui permet de réaliser l'équité, soit en reprenant les appartements qu'il a donnés aux enfants favorisés.
Et Allah sait mieux.