Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Nous vous remercions de votre démarche consistant à vous enquérir du jugement religieux avant d'entreprendre l'écriture, par précaution contre les conséquences qui pourraient vous atteindre au Jour de la Résurrection à cause de ce que vous auriez écrit.
Ensuite, sachez que ce roman, même si son intention est bonne, contient un ensemble d'interdits religieux — tels que la relation interdite hors du cadre du mariage, des idées contraires à la Chari'a et portant atteinte à la bienséance, comme la « cohabitation » qui signifie la vie commune entre un homme et une femme étrangers l'un à l'autre (non mariés et sans lien de parenté direct), ainsi que l'échange de sentiments amoureux entre eux.
De tels actes blâmables entraînent des méfaits considérables, parmi lesquels : l'éveil des désirs charnels, l'excitation des instincts, et le fait d'ouvrir la voie aux fantasmes et aux mauvaises pensées de passion et d'amour, ainsi que l'occupation du temps par ce qui n'est utile ni pour la religion ni pour la vie d'ici-bas, mais qui est au contraire nuisible. Puisque telle est sa nature, il ne fait aucun doute qu'il est prohibé et interdit de le faire. Une bonne intention ne rend pas bonne une méthode laide (interdite).
Il est d'ailleurs étonnant que l'horizon de nombreux écrivains et auteurs soit si étroit qu'ils pensent que l'expression d'une idée, ou la transmission d'un certain concept, ne peut se faire qu'en mentionnant des interdits. C'est là un paradoxe qui n'est valide ni religieusement ni rationnellement.
Il est du devoir de toute personne, si elle a le souci de transmettre une idée positive à la société, d'emprunter pour cela une voie qui respecte les règles religieuses et éthiques. Ce faisant, elle parviendra à son but et sera, de surcroît, récompensée avec la permission d'Allah le Très-Haut.
Et Allah sait mieux.