Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Lorsque quelqu’un meurt alors qu’il lui incombait d’expier un serment, le montant de cette expiation doit être prélevé sur l’argent qu’il laisse en héritage avant le partage de celui-ci. Zakariyâ al-Ansârî al-Châfi’î a dit : « Lorsqu’un homme libre décède alors qu’il lui incombait d’expier un serment, cette expiation est une dette envers Allah et les droits d’Allah, exalté soit-Il, passent avant les droits des êtres humains. Il faut donc prélever cette expiation sur son héritage avant le partage de celui-ci, et cela, qu’il l’ait recommandé avant de mourir ou pas, car, selon le hadith, une dette envers Allah, exalté soit-Il, doit être remboursée prioritairement. » (Asnâ al-Matâlib)
Mohammed ‘Alîch al-Mâlikî a dit en mentionnant certains droits concernant l’héritage du défunt : « Ensuite, viennent les droits des êtres humains concernant les dettes confirmées par une preuve ou par le défunt lui-même, alors qu’il était en bonne santé ou lors de sa maladie, à quelqu’un qui n’est pas accusé d’être un faux créancier de connivence avec lui. Puis viennent les droits d’Allah, exalté soit-Il, concernant les Zakâts, les expiations et les vœux. » (Manh al-Djalîl)
Quant à l’école hanafite, elle mentionne : « Lorsque quelqu’un décède ou est assassiné alors qu’il lui incombait d’expier un serment, cette expiation ne s'annule pas. » (al-Fatâwâ al-Hindiyya)
Et Allah sait mieux.