Calculer la valeur de l'usure et la dépenser dans les bonnes œuvres

30-1-2012 | IslamWeb

Question:

Mon grand-père est décédé et avait un compte en banque. Ses fils ont voulu purifier ses biens de l'usure. Pourtant, il est difficile de soustraire l'usure du capital car il déposait et retirait toujours de l'argent. Qu'est-ce que les fils peuvent faire? Doivent-ils faire une estimation du montant de l'usure et en faire aumône? Le grand-père sera-t-il châtié, même s'ils prélèvent la valeur estimée de cet argent, sachant qu'il ne savait pas que les intérêts de la banque étaient de l'usure. Qu'Allah vous récompense.

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Réponse:

Louange à Allah.  Paix et Salut sur Son Prophète.

Les fils de ce défunt doivent prélever de son argent ce qu'ils estiment être le montant des intérêts usuraires et le dépenser dans des œuvres de charité. Ils doivent connaître le capital du dépôt, que le grand-père ait fait le dépôt en une seule ou plusieurs fois. En outre, ils doivent demander à la banque de leur fournir un bilan où les sommes déposées se distinguent des intérêts.

En ce qui concerne le défunt, nous invoquons Allah, exalté soit-Il,  de lui pardonner, de lui accorder Sa miséricorde et de passer outre ses péchés commis par ignorance.

D'ailleurs, votre acte lui sera bénéfique, incha Allah. Il relève du remboursement d’une dette et de la restitution des devoirs dont il doit s’acquitter.

Ses fils, quant à eux, doivent invoquer Allah, exalté soit-Il, abondamment de lui accorder Sa miséricorde, de lui pardonner et de l’absoudre de tous ses péchés. En fait, l'invocation des enfants est la chose la plus utile pour le défunt après sa mort. Le Prophète () a dit dans ce sens:

 

«Lorsque le fils d’Adam meurt, toutes ses œuvres s’arrêtent hormis trois : une aumône courante, un savoir utile et un enfant pieux qui invoque Allah en sa faveur.» (Mouslim)

« Le serveur se verra élevé en degré et dira :

-         Oh Seigneur ! D’où me vient ceci ?

-          De l’imploration du pardon faite en ta faveur par ton fils après ta mort, lui dira-t-on ». (Ahmed et Ibn Majéh)

 

 

Et Allah sait mieux.