Louange à Allah. Paix et Salut sur Son Prophète.
Cher frère,
Il existe une divergence entre les Oulémas sur ce sujet. La majeure partie des Oulémas pense que ce n’est pas permis. L'imam Chafiï a dit qu’il n’a connu personne (faisant partie des ancêtres pieux) qui l’ait fait.
Une autre partie des Oulémas pense que c’est licite au moment de l’enterrement. Elle avance comme argument le fait que le Compagnon Abdallah Ibn Omar, , a recommandé la lecture des premiers et des derniers versets de la sourate Al Baqara sur sa tombe au moment de son enterrement.
C’est l’avis de l’imam Ahmed et de Cheikh Al Islam Ibn Taymiya. Ce dernier a dit : « En ce qui concerne la lecture après l’enterrement, comme ce que font les gens en se regroupant autour de la tombe pour y lire le Coran, elle est abhorrée car aucun des ancêtres pieux ne l’avait fait. »
Mais le fait d’offrir la récompense de la récitation du Coran à un mort est licite et il en tire profit. Du moins c’est l’avis de l’imam Ahmed, celui d’Abou Hanifa et d'une partie de Compagnons de Chafiï. Ibn Taymiya a dit : « Le mort tire profit de toutes les adorations comme la prière, le jeûne et la récitation du Coran qui lui sont dédiés. Il en est de même pour les adorations comme l’aumône, l’affranchissement des esclaves… qui lui sont offertes ».
Toutefois il y a une différence entre ce qui précède et les cérémonies funéraires, les réunions pour la récitation du Coran et l’envoie de sa récompense à un mort qui sont des Bidaâ.
Cependant tous les Oulémas sont unanimes pour dire que le fait de donner l’aumône au profit d’une personne morte est licite et qu’elle en tire profit. Muslim dans l’introduction de son livre authentique a rapporté qu’Ibn Al Moubarak disait qu’il n’y a aucune divergence sur ce point.
Et Allah sait mieux.