Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Chère Sœur,
Ces biens restent toujours la propriété de celle qui les possède mais on l’empêche d’en disposer dans les dons et les opérations de commerce …car elle a perdu sa mémoire et elle est impotente. Ces biens doivent être mis à la disposition d’un groupe d’individus ou d’une personne qui sont désignés par les tribunaux islamiques et s’il n’y a pas de tribunaux islamiques ce sont les centres islamiques accrédités qui s’en chargent.
Si la propriétaire est décédée et il reste ses biens, c’est le droit des héritiers qui étaient vivant au moment de sa mort.
Les héritiers légaux de cette femme sont ses deux sœurs si elle est morte avant elles et elles héritent tous ses biens en fonction du quote-part de l’héritage pour chacune et aussi en fonction de soutien. Quant à la perte de mémoire, elle n’empêche par le droit d’hériter car le fou hérite comme on hérite de lui.
Cependant celle qui nous a questionnés n’est pas une héritière avec elles car elle n’est pas issue de sa progéniture, c’est pour cela qu’elle n’a pas droit à l’hériter sauf dans le cas où l’on ne trouve pas son héritier de droit par quote-part ou par parenté du côté du père.
En fait, nous vous avons répondu conformément à l’apparence de votre question et sachez que l’affaire de héritage est très sensible et très compliquée car il se peut qu’il y a des héritiers que vous n'aviez pas cités, comme il se peut qu’il y a des legs et des dettes et donc on ne peut s’appuyer sur une simple Fetwa comme celle-ci dans cette affaire.
Donc vous devez vous orienter vers les tribunaux islamiques si vous êtes dans un pays où ils s’y trouvent mais si vous êtes dans un pays où il n’y en a pas, soumettez donc l’affaire aux centres islamiques et expliquez leur tous les détails puis engagez-vous à appliquer ce qu’ils auront à vous dire à ce sujet.
Et Allah sait mieux.