Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Louange à Allah, exalté soit-Il, Qui vous a guidée à l’Islam et que nous l’implorons de vous affermir. Nous vous conseillons d’apprendre vos devoirs religieux, dont la purification rituelle, la prière, le jeûne, entre autres obligations individuelles. Vous pouvez prendre contact, par téléphone ou par courrier, avec les centres islamiques dans votre pays pour vous fournir les livrets et les CD nécessaires. Ainsi, vous aurez avec la volonté d’Allah, exalté soit-Il, ce que vous cherchez.
Quant à la prière, il est recommandé à la femme de l’accomplir chez elle et non pas à la mosquée, car d’après Ibn 'Umar, et de son père, le Prophète () a dit :
« N’empêchez pas les femmes d’accomplir la prière dans les mosquées, mais prier chez elles vaut mieux pour elles » (Abû Dâwûd).
Quant à l’accomplissement de la prière et l’invocation en anglais, il ne convient pas de réciter le Coran, ni de prononcer le Takbîrat al-Ihrâm (le fait de dire : « Allâhu Akbar » pour commencer la prière), ni de répéter les formules de la prière en anglais. En fait, une traduction d’al-Fâtiha (le Prologue) et des autres sourates du Coran les fait perdre leur inimitabilité linguistique et spirituelle.
Quant aux formules obligatoires de la prière, dont le Takbîrat al-Ihrâm, le dernier Tachahhud et la prière pour le Prophète (), elles peuvent être prononcées dans une autre langue que l’arabe pour celui qui est incapable de les prononcer en arabe. Cela n’est pas le cas de celui qui peut prononcer l’arabe. C’est l’avis des chaféites et des hanbalites. Les autres formules non obligatoires se divisent en deux catégories : les invocations et les autres formules. S’il s’agit d’une invocation transmise par la sunna, elle peut être traduite exclusivement par celui qui est incapable de prononcer l’arabe. La prière du musulman capable de prononcer l’arabe qui traduit ce genre d’invocations sera invalide. Il est interdit d’inventer une invocation et de la prononcer dans une autre langue que l’arabe pendant la prière. S’il la prononce en arabe, il n’aura ainsi commis aucun péché. Les autres évocations, soit le premier Tachahhud, la prière pour le Prophète (), le Tasbîh pendant l’inclinaison et la prosternation, et le Takbîr entre les piliers de la prière, peuvent être prononcés dans une autre langue que l’arabe.
Certains oulémas ont jugé licite de prononcer les évocations et les invocations transmises ou non par la sunna dans une autre langue que l’arabe pendant la prière, même pour ceux qui sont capables de prononcer l’arabe. Mais nous vous conseillons de suivre les instructions précédentes pour garantir la validité de votre prière et s’éloigner des divergences. Vous pouvez après la prière vous adresser à Allah, exalté soit-Il, en répétant les évocations et les invocations que vous voulez et de Lui demander tout le bien de l’ici-bas et de l’au-delà dans une autre langue que l’arabe.