Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Dans ce cas, le verdict dépend de la situation du mécréant. Si le mécréant combat l'Islam, il est permis de salir sa dignité, mais si le mécréant est un dhimmi (protégé par l’Etat musulman), il est alors interdit de salir sa dignité.
Le livre de jurisprudence chaféite intitulé Asnâ al-Matâlib mentionne : « La médisance d’un mécréant est illicite si ce dernier est un dhimmi, car cela les dissuade de payer la djiziya et c'est un renoncement à l’engagement à les protéger. En effet, le Prophète () a dit :
« Quiconque opprime un mu`âhid (le bénéficiaire d’un pacte de non-agression) ou le spolie d’un droit ou le charge de ce qui dépasse sa capacité ou lui prend une chose sans son consentement, je serai son adversaire le jour de la résurrection.» (Abû Dâwûd et al-Bayhaqî)
« Quiconque nuit à un dhimmi me nuit et quiconque me nuit nuit à Allah. » (Rapporté par al-Tabarânî dans son livre al-Awsat avec une chaîne de garants jugée hasan i.e. "bonne")
Cela est toutefois permis si le mécréant combat l'Islam, car le Prophète () ordonnait à Hasân de dénigrer les polythéistes qui combattaient les musulmans.
Al-Barâ' ibn 'Âzib, qu'Allah soit satisfait de lui, a rapporté que le Prophète () dit à Hassân ibn Thâbit : « Dénigre les polythéistes, car l'esprit saint est avec toi. » (Ahmad)
Et Allah sait mieux.