Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Comme le souligne le docteur ‘Umar al-Achqar dans son livre intitulé ‘Dirâsât Fiqhya fi Qadâya Tibiyya Mu‘âsira’ (Etudes légales au sujet de problèmes médicaux contemporains), les cellules humaines transplantées sont prélevées sur des embryons obtenus suite à des opérations d’avortement. Or, l’avortement est interdit car c’est une atteinte à la vie. Cette interdiction là est valable pour toutes les phases de gestation de l’embryon même avant que l’âme ne lui soit insufflée. Car, il s’agit là d’un anéantissement de la descendance.
Quant aux cellules prélevées sur des embryons morts involontairement, il n’y a pas de mal à les transplanter au profit des malades qui en ont besoin.
A la fin de son étude, le Dr ‘Umar al-Achqar dit « L’usage d’un embryon suit la même règle que celle relative à l’usage des organes humains. Il faut que les parents ou la famille l’autorisent.»
Ceux qui autorisent l’usage des embryons pour transplanter des cellules humaines le font à condition que les avantages de cette opération soient supérieurs aux inconvénients. Ainsi, il apparaît que si cela est permis, c’est dans les cas ou il n’y a pas beaucoup d’inconvénients comme c’est le cas avec la transplantation de ces cellules dans le corps à travers le sang.