Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Le musulman doit porter ce qui cache et ne moule pas les parties intimes du corps sans vulgarité ni ostentation et sans ressemblance avec les adeptes d’une autre religion. Il faut porter ce qui est beau, être présentable, car Allah est beau et Il aime la beauté mais la personne ne doit pas aller jusqu’au gaspillage répréhensible en dépensant tout son argent pour des vêtements et des choses superflues. La conception de l’Islam est celle de l’équilibre et de la modération en toute chose. Allah, glorifié soit-Il, dit : « Qui, lorsqu'ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu. » (Coran 25/67)
L’estimation du gaspillage et de l’avarice revient à l’usage établi et à la situation de la personne qui dépense. Il se peut qu’un certain type de dépense soit jugé comme modéré relativement à une personne et comme du gaspillage relativement à une autre. Allah, glorifié soit-Il, dit (sens du verset) :
« L'homme aisé versera une pension en rapport avec sa fortune, et l'homme aux ressources modestes paiera dans la limite de ce que Dieu lui a accordé. Dieu n'impose jamais à l'homme une charge qui excède ses moyens, mais fait plutôt succéder l'aisance à la gêne. » (Coran 55/7)
En résumé, la religion n’interdit pas au musulman de porter des vêtements chers, de jouir des bonnes choses, de posséder une voiture luxueuse et une maison spacieuse si cela est sans gaspillage ni ostentation. Allah, glorifié soit-Il, aime voir sur Son serviteur l’effet des grâces qu’Il lui octroie. Le Prophète () a dit :
« Mangez, buvez et donnez l’aumône sans ostentation ni gaspillage, Allah aime voir sur Son serviteur les marques des bienfaits dont Il le comble. » [(Ahmad, Boukhari)]
Mais si la personne ne possède que juste le nécessaire pour elle et ses enfants, et ensuite le dépense dans le superflu, et demeure ainsi dans le besoin et se trouve réduit à la mendicité, cela n’est admis ni par la charia (législation musulmane), ni par la raison.