Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
L’Islam a légiféré le mariage à des fins religieuses très importantes, parmi elles la chasteté des deux époux et leur stabilité psychologique. Il faut donc voir l’énorme intérêt qu’il y a à se marier. Le mariage ne doit pas être remis en cause en raison de désaccords.
Nous vous recommandons d’examiner attentivement le problème. Si vous pouvez le traiter et garder cette femme sous votre tutelle ce serait une bonne chose mais si vous supposez fortement qu’en continuant avec elle, les conséquences seront contraires aux objectifs du mariage alors le mieux est que vous acceptiez sa demande de divorce.
Sachez qu’en vertu de la Charia la décision de divorcer appartient à l’homme. Par conséquent, si vous n’avez pas répudié cette femme, elle reste toujours votre épouse et le jugement du tribunal civil ne compte absolument pas.
Nous attirons ici votre attention sur le fait que les musulmans doivent se référer à la Loi d’Allah, exalté soit-Il, et non pas à une autre loi. Si vous acceptez la demande de divorce de cette femme et que vous la répudiez, sachez que la femme répudiée avant la consommation du mariage a droit à la moitié de la dot et ne doit pas observer de période de viduité. Quant à l’argent que vous lui avez donné à titre de don, vous n’avez pas le droit de le réclamer une fois en sa possession.
Nous attirons votre attention aussi sur le fait que la Khulwa (tête-à-tête) a le même jugement que la consommation du mariage selon l’avis prépondérant. Par conséquent, cette femme mérite l’intégralité de la dot et doit observer sa période de viduité. Si c’est elle qui demande le divorce, vous avez le droit à une compensation dont le montant est déterminé d’un commun accord. C’est ce qu’on appelle le khul’.
Nous attirons enfin votre attention sur le fait qu’une fatwa ne peut pas régler ce genre de problèmes. Le mieux est de se référer à un centre islamique de confiance chez vous car celui-ci est mieux placé pour examiner ces affaires, écouter les deux parties et émettre le jugement approprié.