Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Le Khul’ est la séparation de l’époux avec son épouse en contrepartie d’une compensation que l’épouse verse à son mari. Ce qui s’est réellement produit ici n’est pas un Khul’ mais une demande de divorce de la part de la femme. Si l’époux a réellement écrit à son épouse qu’il acceptait sa demande de divorce en exprimant l’intention que le divorce se produise ou en prononçant le divorce au moment de l’écriture de la lettre, alors son épouse est répudiée. Si ce n’est pas le cas, alors le divorce ne se produit pas selon la majorité des jurisconsultes car le divorce par écrit est selon eux une des formes d’allusion au divorce et cela exige donc l’intention.
En supposant que le divorce se soit produit, si cette répudiation est la première ou la deuxième alors c’est un divorce révocable et il est permis à l’époux de reprendre son épouse tant qu’elle est en période de viduité. En revanche, si c’est la troisième répudiation, elle ne lui est plus licite jusqu’à ce qu’elle épouse un autre homme. Et en supposant que le divorce ne se soit pas produit, cette femme demeure sous la tutelle matrimoniale de son époux.
Nous attirons l’attention sur les choses suivantes :
La première : il n’est pas permis à une femme de demander le divorce sans justification religieuse et ce qui a été mentionné ici n’en est pas une.
La deuxième : la vie conjugale est un lien éminent, et on ne doit pas chercher à le briser pour une raison futile.
La troisième : il ne convient pas à une femme d’imposer à son époux des demandes qu’il ne peut satisfaire ou qui relèvent du gaspillage.
La quatrième : la garde de l’enfant avant l’âge de sept ans est un droit de la mère et après ses sept ans, le choix lui est donné. A partir du moment où cet enfant a atteint l’âge de huit ans il sera avec le parent qu’il a choisi en supposant encore une fois que le divorce se soit produit.
La cinquième : le mieux est de vous référer à un tribunal islamique car celui-ci est plus digne d’examiner ce genre de questions.