Ma question est la suivante : ma fille travaille et touche un salaire qui ne dépasse pas 200 livres égyptiennes. Et moi, je suis sa mère et je travaille. Doit-elle s’acquitter de la Zakat Al-Fitr à partir de son propre salaire, ou dois-je le faire moi-même ? Éclairez-nous sur cette question, qu’Allah, Exalté soit-Il, vous éclaire et vous accorde la meilleure récompense.
Louange à Allah. Paix et Salut sur Son Prophète.
Le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, a imposé la Zakat Al-Fitr au petit comme au grand, à l’homme comme à la femme, et, comme l’indique le Hadith : « A la place de ceux que vous entretenez » (Ad-Daaraqotni et Al-Bayhaqi [Al-Albaani : Hassan]), bien que la majorité des savants des Hadiths aient qualifié ce Hadith de Da’iif, comme l’affirme Ibn Hadjar.
An-Nawawi, qu’Allah lui fasse miséricorde, a affirmé : « Si l’enfant est aisé, ses dépenses et sa Zakat Al-Fitr doivent être acquittées à partir de son propre argent et non pas de celui de son père ou de son grand-père. Ce fut également l’avis d’Abou Haniifah, de Mohammad, d’Ahmad et d’Is-haaq ».
Partant, votre fille est enjointe de s’acquitter de la Zakat Al-Fitr, la veille et pendant la journée de l’Aïd Al-Fitr, si son salaire dépasse ses besoins, à raison d’un Saa’ de denrées habituelles (l’équivalent d’un kilogramme et demi). Si son salaire ne lui suffit pas et que vous continuez à l’entretenir, alors c’est à vous de vous acquitter de sa Zakat, puisque le Prophète, Salla Allahou ‘Alaihi wa Sallam, nous a ordonné de la payer pour ceux que nous entretenons, conformément au Hadith.
Et Allah, Exalté soit-Il, sait mieux.