Un de mes proches était âgé de 65 ans au mois de Ramadan de l’an 2000. Pour des raisons de santé, il a rompu son jeûne pendant huit jours et il n’a pas pu le rattraper pour les mêmes raisons. Cependant il a donné en aumône une somme en liquide pour nourrir un pauvre pour chaque jour de jeûne rompu. Au Ramadan de l’année suivante, en 2001, il a retrouvé la santé et a jeûné le mois entier. Est-ce que l’argent qu’il a donné en aumône le dispense du rattrapage des huit jours de jeûne manqués ou bien il doit également les jeûner ?
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses compagnons :
Celui qui est incapable de jeûner le mois de Ramadan en raison d’une maladie, d’un voyage ou autre, doit obligatoirement rattraper les jours de jeûne manqués à n’importe quel moment de l’année. S’il n’est pas capable de les rattraper jusqu’à l’arrivée du Ramadan suivant, alors il peut les rattraper après celui-ci et dans ce cas il n’a pas d’expiation à faire et ne commet aucun péché car il n’était pas négligent. Par contre, s’il est capable de les rattraper avant le commencement du Ramadan suivant mais ne les jeûne pas, alors il lui incombe de les rattraper et de nourrir pour chaque jour de jeûne manqué un pauvre en lui donnant un Mudd de nourriture. Cette expiation ne dispense pas du rattrapage des jours manqués si la personne n’est pas incapable d'une façon permanente de jeûner. Il incombe donc à cette personne qui était malade pendant le mois de Ramadan et qui n’a pu jeûner que pendant le Ramadan suivant, de rattraper les huit jours qu’elle a manqués sans nourrir de pauvres. Ce qu’elle a donné en nourriture ne la dispense pas du rattrapage de ces jours.
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