Salam alaykum,
1) Mon cousin (il a 31 ans) m'a volé 250 euro alors qu'il n'est pas dans le besoin (c'est juste un profiteur) et il ne veut pas me les rendre. Comment dois-je me comporter avec lui ? Ai-je la possibilité de m'éloigner de lui et de ne plus prendre contact avec lui ?
2) Etant célibataire on m'a présenté une femme. Je suis encore hésitant même si elle me plaît. Je souhaite savoir s'il y a un délai à respecter quant à la réponse que je dois rendre à cette femme ?
Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Votre question est composée de deux parties :
Concernant la réponse à la première partie : si c’est confirmé formellement que votre cousin vous a volé cette somme d’argent, il n’y a aucun doute qu’il a commis un mal injustifiable et un péché capital. Son devoir est de se repentir à Allah, le Très Haut, et de vous restituer cette somme volée. Comme il est de votre droit de lui demander de vous la rendre et il n’y a aucun mal à ne pas lui parler si vous estimez que cela va le réprimer. Cependant, si vous lui pardonnez votre récompense ne sera que plus grande. Allah, le Très Haut, dit : « La sanction d'une mauvaise action est une mauvaise action [une peine] identique. Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Allah. Il n'aime point les injustes! » (Coran : 42/40).
L’imam Mouslim a rapporté d’après Abû Hurayra (Radhia Allahou Anhou) que le Prophète (
) a dit : « Allah, exalté soit-Il, n'accorde au serviteur qui pardonne aux autres que plus de noblesse. »
Quant à la deuxième partie de votre question : il n’y a pas un délai délimité par la Charia pour répondre à cette fille, mais il est préférable que la réponse soit la plus prompte possible afin qu’elle agisse avec discernement. Si elle est pratiquante et pieuse, nous vous conseillons d’accepter de l’épouser, car l’épouse pieuse est plus apte à reconnaitre les droits de son époux sur elle, de prendre soin de son mari, de ses biens et de ses enfants et de préserver son honneur quand il est absent. Allah, le Très Haut, dit : « Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. » (Coran : 4/34).
Les oulémas commentateurs ont dit concernant l’expression (protègent ce qui doit être protégé) : c'est-à-dire elle préserve l’honneur de son époux et ses biens quand il est absent.
Et Allah sait mieux.
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