Assalaamu ‘Alaykum; Veuillez calculer l'héritage selon les informations suivantes :
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe masculin qui ont droit à l'héritage?
(Frère germain) Nombre 2
(Epoux )
-Est-ce que la personne décédée avait des proches de sexe féminin qui ont droit à l'héritage?
(Mère)
(Sœur germaine ) Number 3
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Si la personne décédée n’a laissé que les héritiers mentionnés dans la question (à savoir son mari, sa mère, deux frères germains et trois sœurs germaines), alors son héritage se répartit comme suit :
le mari perçoit la moitié de l’héritage au titre de la réserve héréditaire en raison de l’absence d’une descendance héritière. Allah, exalté soit-Il dit : « Et à vous la moitié de ce que laissent vos épouses, si elles n’ont pas d’enfants. » (Coran 4/12)
La mère perçoit le sixième de l’héritage au titre de la réserve héréditaire en raison de la présence de plusieurs frères. Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « […] Mais s'il a des frères, à la mère alors le sixième […] » (Coran 4/11)
Ce qui reste après le prélèvement de la part de la mère et du mari revient en vertu des droits d'agnation (Ta'sîb) aux deux frères germains et aux trois sœurs germaines et la part de chaque frère est équivalente à celle de deux sœurs, Allah, le Très Haut, dit : « […] à un frère alors revient une portion égale à celle de deux sœurs. » (Coran 4/11).
L’héritage est donc partagé en 42 parts : l’époux en perçoit la moitié soit 21 parts, la mère en perçoit le sixième soit 7 parts, chacun des deux frères en perçoit 4 parts et chacune des trois sœurs en perçoit 2 parts.
Nous attirons votre l’attention sur le fait que le problème de l’héritage est un problème très grave et plein de difficultés, c’est pour cela qu’il ne faut pas considérer comme suffisant en la matière une fatwa émise par un mufti conformément à une question qui lui a été posée. Mais il faut le soumettre au tribunal légal pour l’examiner de près et régler le problème, sinon l’exposer aux oulémas locaux (s’il n’existe pas de tribunal légal), car il se peut qu’il y ait un héritier oublié ou qu’il y ait un testament ou des dettes ou d’autres droits que les héritiers ignorent !
Et il est notoire que ces droits prévalent sur ceux des héritiers, il ne faut pas répartir l’héritage sans se référer au tribunal légal s’il existe pour assurer les intérêts des vivants et des morts.
Et Allah sait mieux.
Vous pouvez rechercher une fatwa à travers de nombreux choix