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Partage de l’héritage d’une femme décédée laissant cinq filles et un petit-fils (fils d’un fils)

Question

Veuillez calculer l’héritage sur la base des informations suivantes :
• Sexe du défunt : femme
• Montant de la succession : 100 000
• Héritiers masculins du défunt :
o Un petit-fils (fils d’un fils) : 1
• Héritiers féminins du défunt :
o Filles : 5

Réponse

Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :

Si la défunte n’a pas d’autres héritiers que ceux mentionnés, alors, après le règlement de ses dettes et l’exécution de ses testaments légitimes, la succession se partage comme suit :
• Les cinq filles reçoivent les deux tiers de la succession, à parts égales entre elles, conformément à la parole d’Allah (traduction rapprochée) :
«Allah vous enjoint, au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles. S’il n’y a que des filles, deux ou plus, elles recevront les deux tiers de ce qu’il laisse… » (Coran 4/11).
• Le reste revient au petit-fils (fils d’un fils) par agnation (ta‘sîb), conformément à la parole du Prophète () :
« Attribuez les parts obligatoires à ceux qui y ont droit, et ce qu’il reste revient au plus proche parent masculin. » (Hadith unanimement reconnu authentique, rapporté par al-Boukhari et Mouslim).
Cela donne un partage en 15 parts :
• Chaque fille reçoit 2 parts (soit 10 parts au total) soit 13333,33 pour chacune.
• Le petit-fils reçoit 5 parts soit 33333.33.
Nous attirons toutefois l’attention du questionneur sur le fait que les affaires d’héritage sont très sensibles et complexes. On ne peut se contenter d’une simple fatwa donnée sur la base des seules informations fournies. L’affaire doit être soumise au tribunal islamique compétent pour examen et vérification, car il pourrait exister d’autres héritiers non mentionnés, ou des testaments, dettes ou droits à acquitter avant le partage. Ces droits sont prioritaires sur ceux des héritiers. Il ne faut donc pas procéder à la répartition sans consultation préalable d’une juridiction islamique, lorsqu’elle existe, afin de préserver les intérêts des vivants et des morts.


Et Allah sait mieux.

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