Dieu nous a laissé dix commandements et parmi eux : tu ne mentiras point. Alors je voudrais savoir : le mari qui ment à sa femme et va se marier en cachette avec une autre, n'enfreint il pas à la loi de Dieu ? Et comment un homme peut-il être équitable avec deux femmes alors qu'il aimera certainement une plus que l'autre? Dieu sonde le cœur et les pensées de l'homme. La femme est marginalisée alors qu'elle aussi a été à l'image de Dieu. L'homme qui a trompé sa femme et est allé se marier au Maroc, lui craint Dieu vraiment car il a du remord et il sait qu'il a péché. Par contre, vous ne lui avez apporté aucune solution sinon le conforter dans son péché! Alors que cet homme veut réellement se repentir afin d'être en paix avec Dieu.
Louange à Allah. Paix et salut sur son Prophète
Chère sœur,
Nous avons déjà émis une Fetwa qui éclaircit la question soulevée par notre chère sœur. Nous vous renvoyons donc à cette Fetwa 64396
Par rapport à la partie de votre question dans laquelle vous dites :" Comment l'homme peut être équitable sachant qu'il aimera l'une des femmes plus que l’autre ?"
Notre réponse est que l'homme n'est pas puni d'avoir un penchant pour une femme plus qu'une autre et d'ailleurs il ne lui est pas demandé d'être équitable en ce qui concerne les sentiments parce qu'il ne les maîtrise pas. Dans ce sens Allah le Très Haut dit: " Vous ne pourrez jamais être équitables entre vos femmes, même si vous êtes soucieux. Ne vous penchez pas tout à fait vers l'une d'elles, au point de laisser l'autre comme en suspens. Mais si vous vous réconciliez et vous êtes pieux….donc Allah est, certes, Pardonneur et Miséricordieux " [Sourate 4/Verset 129].
En plus sachez, chère sœur que le Prophète 
était équitable envers ses femmes alors qu'il aimait Aicha (
) plus que les autres et disait d'ailleurs : "Ô Allah ! Voici ma répartition de ce que je détiens, alors ne me reproche pas ce que Tu détiens et je ne détiens pas : c'est-à-dire le cœur. " Rapporté par Abou Dawoud et Tirmidhi.
Alors le fait que l'homme ait un penchant plus grand pour l'une de ses femmes n'est pas un grand mal tant que cela n'entraine pas une iniquité dans la répartition des biens matériels. Allah le Très Haut dit : " Ne vous penchez pas tout à fait vers l'une d'elles, au point de laisser l'autre comme en suspens " [Sourate 4/Verset 129].
Mais s'il a un penchant pour l'une plus que les autres, il ne doit pas exagérer à telle enseigne qu'il laisse sa femme en suspens : ni mariée, ni divorcée.
Et Allah sait mieux.
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