Je voulais jeûner un jour et je me suis réveillée pour prendre mon petit déjeuner (Souhour) et faire la prière à 6h du matin. En effet, j'ai regardé les horaires sur internet et j'ai vu l'horaire du Fajr (environ 4h du matin) et l'horaire du lever du soleil (7h environ). Donc j'ai cru que je devais arrêter de manger avant le lever du soleil et je me suis rendu compte quelques jours après qu'il fallait arrêter avant l'heure de Fajr (car l'horaire de Sobh ne figurait pas sur les horaires que j'ai consultés).
Est-ce que je dois refaire ce jour de jeûne ou est-ce que ça compte quand même comme un jour de jeûne étant donné que j'avais la volonté de jeûner ?
Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.
Chère sœur,
Si, comme l'a mentionné la sœur qui a posé la question, elle a mangé en ignorant les prescriptions de la législation islamique, nous lui dirons qu'il n'y aucun mal à cela et qu'elle n'a pas à refaire le jeûne de ce jour.
La preuve est ce Hadith rapporté par Boukhari, qu'Allah lui fasse miséricorde, d'après Sahl Ibn Saâd, qu'Allah soit satisfait de lui, selon lequel lorsqu’un groupe d'hommes voulait jeûner, l'un d'eux attachait un fil blanc et un autre noir à ses pieds et ils mangeaient jusqu'à ce qu'il puisse distinguer l'un de l'autre ; Allah a alors révélé ce verset : « […] mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l’aube du fil noir de la nuit. » (Sourate 2/Verset 187)
Ils ont alors compris qu'Allah, Exalté soit-Il, entend par le fil blanc et le fil noir le jour et la nuit (Boukhari).
Il a été rapporté que cela est arrivé à Oudey Ibn Hatem, qu'Allah soit satisfait de lui, et le Prophète, 
, ne lui a pas ordonné de refaire le jeûne (Boukhari).
Selon les préceptes de la Charia, l'ignorance de l'interdiction libère la personne fautive de toute sanction. Ceci s'applique surtout aux personnes récemment converties à l'Islam.
Comme la sœur qui pose la question vit dans des pays où le savoir religieux n'est pas très répandu et comme elle ne savait pas que le jeûne commence à partir de la pointe du Fajr, l'aube, nous pensons qu'elle n'a pas commis de péché et qu'elle n'aura pas à refaire le jeûne de ce jour.
Si elle décide de refaire le jeûne, pour plus de précaution, tant mieux étant donné que certains jurisconsultes pensent qu'il est obligatoire de le refaire même si la personne ignorait les prescriptions en la matière.
Nous attirons l'attention de la sœur que la Salate du Fajr et celle du Sobh sont la même chose.
Et Allah sait mieux.
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