As-Salemou aleykom wa Rahmatoullahi wa Baraketou. J’ai contracté un crédit sans savoir qu’en Islam les d’intérêt sont interdits. Dans ma famille certains ont aussi utilisé le crédit et personne ne m’a informée. J’ai appris lors de mes formations de fiqh que c’était prohibé. J’ai demandé à mon mari de vendre notre bien et de devenir locataire mais il refuse de renoncer au crédit. Que devrais-je faire dans cette situation puis-je envisager de faire un pèlerinage dans ce contexte ? Merci pour vos conseil.
Louange à Allah et que la paix et la bénédiction soient sur Son Prophète et Messager, Mohammed, ainsi que sur sa famille et ses Compagnons :
Les prêts à intérêt (usuraires) sont interdits par les textes du Livre (le Coran) et de la Sounna. Celui qui a eu recours à de tels prêts en connaissant leur statut doit se repentir à Allah le Très-Haut en regrettant son acte, en ayant la ferme résolution de ne jamais y revenir à l'avenir, et il doit conseiller ses proches, leur rappeler de s'éloigner de l'usure (Riba) et de se repentir sincèrement de toute transaction de ce type qu'ils auraient pu faire par le passé.
Il n'y a pas de mal à conserver la maison qui a été achetée par le biais d'un contrat usuraire, car le péché incombe à la responsabilité de l'emprunteur et n'est pas lié au bien matériel acquis.
Vous pouvez envisager d'accomplir le pèlerinage obligatoire (Hajj) ; il vous est même recommandé de vous y hâter si la capacité et les conditions de son obligation sont remplies. Si la dette n'est pas immédiatement exigible, il n'y a alors aucun mal à donner la priorité au Hajj sur son remboursement. En effet, les gens de science (savants) ont mentionné qu'une dette n'empêche pas d'accomplir le Hajj tant qu'elle n'est pas immédiatement exigible et que le pèlerinage n'affecte pas la capacité à la rembourser.
Et Allah sait mieux.
Le statut de la femme musulmane et ses droits, ou plutôt leur supposée inexistence, sont parmi les...
La liberté est une notion agréable à l’âme humaine et une valeur noble qui affirme...
Le mythe selon lequel toutes les femmes converties ne le sont que par amour d’un musulman. La principale...